Description
Le lièvre de mer est un gastéropode. C’est une classe de mollusques qui ne possède qu’une seule coquille et se déplace sur le corps (« gastero- et –pode » qui marche sur le ventre).
Il a un corps mou et possède une coquille interne transparente, très mince (15mm de diamètre) très fragile. La tête porte une paire d’yeux à la base de ses tentacules olfactives (rhinophores) rappelant les oreilles d’un lièvre. Il a également une paire de tentacules tactiles et gustatives.
La coloration du lièvre de mer est variable : noire, brune, brun-pourpre, vert olive, rouge, avec des tâches ou des marbrures plus ou moins marquées. Elle dépend des algues qu’il consomme. Sa taille peut atteindre au maximum 20cm. Leur vitesse de déplacement est lente.
Habitat
Le lièvre de mer reste entre la surface et 20 m de profondeur. Il est présent au Groenland, aux Iles Canaries, en Manche, Mer du Nord, Mer Baltique et Méditerranée. Il se rencontre sur les rochers recouverts d’algues.
Alimentation
Il se nourrit d’algues qu’il râpe à l’aide d’une radula, sorte de langue munie de petites dents.
Reproduction
Le lièvre de mer est hermaphrodite, il porte à la fois les organes mâle et femelle. En période de reproduction, chacun d’eux emploie successivement l’un ou l’autre de ses sexes. Quand d’autres lièvres de mer voient un accouplement, ils s’y joignent, ce qui conduit à des accouplements collectifs pouvant rassembler un grand nombre d’individus. Dans ce cas, les animaux peuvent mobiliser en même temps leurs organes mâles et femelles.
Sa ponte est constituée de milliers d’oeufs regroupés dans une gaine protectrice formant comme un immense spaghetti enroulé sur lui-même, de couleur jaunâtre, orange, rose ou violacé déposé sur les algues.
Le saviez vous ?
Ce mollusque a pour habitude de se défendre en projetant un mélange d’encre violette et une substance blanche, appelée opaline, produit par des glandes distinctes. Le lièvre de mer peut libérer ces liquides séparément ou ensemble. L’encre pourpre sert de leurre, et l’opaline simule une nourriture détournant les prédateurs. Cette sécrétion, mélange riche en acides aminés, perturbe les organes olfactifs. Ce serait le premier cas connu d’un système de défense fondé sur l’activation des sens du prédateur !
Source Mer-littoral, wikipedia, maxisciences, gurumed
Photo de la reproduction de Doris.ffessm.fr
3 commentaires
salut eric. On se connait car je suis venu plonger 3 fois en guada. Serait intéresse par le mf1. 4* CMAS 230 plongées. Quel est le cout et pour quelle durée? la possibilité du logement gratuit m’intéresse bien sur également
untelosa arobase wanadoo.fr
Hé bien je les regarderai d’un oeil neuf maintenant ! Merci !
Moi aussi !!!!