« La pauvreté et la mort font ensemble bon ménage » mais la pauvreté et le handicap ne font pas du tout bon ménage.
Dans toute la zone intertropicale, de nombreux pêcheurs utilisent la plongée pour pêcher des poissons, pour ramasser des holothuries et des coquillages. D’autres plongent pour découper des épaves et récupérer des matériaux vendables.
Ces plongeurs pauvres ne connaissent rien à la plongée. Ils sont victimes de nombreux accidents qu’ils vivent comme une fatalité.
Plongeurs du Monde et L’AFEPS (Association Francophone d’Entraide et de Promotion des Sciences de la vie) interviennent dans un programme de formation de ces plongeurs au VIETNAM, depuis 2009.
Deux axes de formations sont développés
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Une formation technique à l’activité subaquatique dispensée par Plongeurs du Monde.
Ces plongeurs/pêcheurs plongent quotidiennement à plus de 40m trois par jour (pendant la saison) et n’ont aucune connaissance théorique sur les mécanismes de la plongée et des risques qui en découle.
Notre rôle consiste donc à apporter à ces pêcheurs/plongeurs la technique de la plongée scaphandre et de leur donner ses bases théoriques qui font défaut et entraînent de nombreux accidents…
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L’AFEPS quant à elle forme des pêcheurs plongeurs volontaires pour apprendre aux autres à :
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PREVENIR les accidents et à les PRENDRE EN CHARGE, lorsqu’ils surviennent, par la RTI (Recompression Thérapeutique par Immersion sous oxygène, par le protocole, dit de CLIPPERTON).Cette technique à été à été mise en place en 2005 par Jean Eric BLATTEAU pour l’expédition de Jean Louis ETIENNE
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PREVENTION car il suffit d’enseigner que l’accident de désaturation n’est pas une fatalité, mais qu’il est évitable, simplement, en diminuant un peu le temps passé au fond, le nombre de plongées journalières et, surtout, en remontant lentement et en faisant un palier. Encore faut il qu’ils possèdent des instruments, c’est pourquoi vous pouvez déposer sur notre stand A03 au prochain salon de la plongée vos profondimètres à aiguilles que vous n’utilisez plus.
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PRISE EN CHARGE car lors d’un accident de désaturation ils doivent pouvoir faire appel à un bateau équipé du matériel de RTI à savoir : une bouteille d’oxygène industriel de 40 litres, un manodétendeur, une durite de 15 mètres et un octopus nitrox. Cet ensemble est peu onéreux et facile à entretenir.
Depuis 2009 :
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Trente deux plongeurs secouristes ont été formés par l’AFEPS.
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Quinze pêcheurs/plongeurs suivent une formation (FSGT/CMAS) de plongeur scaphandre. (octobre 2012) Prochaine mission avril 2014.
Cette technique semble intéresser d’autres pays tel que Madagascar pour exemple. Mais ceci demande beaucoup d’investissement humain et financier.
Vous voulez en savoir plus ? Vous souhaitez vous investir en tant qu’Encadrant volontaire ? Venez nous rencontrer sur notre stand au salon de la plongée porte de Versailles.
Louis REBBOH Président de Plongeurs du Monde
1 commentaire
Je ne pense pas qu’affliger la même chose aux auteurs de ces actes soit souhaitable: en répétant la même chose qu’eux, on montre juste que l’on est pas plus intelligents… Ils méritent une grosse, très grosse sanction, même une sanction humaine.
Si des pêcheurs tentent de faire disparaitre des dauphins en espérant que leurs corps se décomposent, je crains que ce ne soit alors quelque chose de… commun ? Pas commun, mais je veux dire que ce n’est peut-être pas une exception et que d’autres gens font la même chose sans que personne ne le sache ?