Dior , Prada ou Chanel ? ou plutôt Beuchat, Mares, Cressi ?
Chacune d’entre nous a son « it » bag comme disent les modeuses. Le mien n’est ni un sac Dior , Prada ou Chanel… En effet, j’ai jeté mon dévolu il y a un an sur un sac Beuchat Air light 110 litres. Léger et à roulettes, il peut se transformer facilement en sac à dos avec des bretelles cachées dans la partie inférieure. J’avoue qu’avec ou sans bretelles, quand il faut porter 25 kilos de matos, ça reste du sport quel que soit le type de sac… Pour celles et ceux qui se tâteraient encore sur le choix du sac, je vous conseille vivement le très bon article de Patrick ( Sac de plongée : choisir votre bagage plongée)
Toujours les mêmes gestes
Avant chaque départ, j’ai toujours le même rituel : après un étalage du matos sur le sol, je refais les mouvements dans ma tête, une sorte de Buddy check avec moi même. J’aime ces moments-là… Toujours les mêmes gestes, comme dirait Zizou !D’abord la souris, puis la combi et la cagoule. Suivent les bottillons, les gants, l’ordi de plongée mon vieux Suunto Vyper, le gilet avec son parachute de plongée dans la poche, les palmes, le masque… puis le détendeur en bouche et plouf !
Détendeur & Porte-jarretelles : mon secret de fille
Avec les 2-3 maillots de bain, je n’oublie jamais quelques paires de collants. De vieux collants un peu filés qui ont fait l’hiver. N’y voyez aucune coquetterie ! En effet, une femme en collants sur un bateau de plongée, c’est loin d’être sexy… ça a même plutôt tendance à boudiner ! Mais bon, si l’accoutrement de la plongeuse était sexy ça se saurait ! Les collants, c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour enfiler ma combi 7 mm en moins de deux, sans vaseline et en évitant de se faire des ampoules au bout des doigts. C’est un vieux truc de plongeuse que j’ai adopté depuis quelques années (Maëlle, si tu lis ces lignes là-bas en Suisse, mes moqueries au sujet de tes collants aux Galapagos sont devenus de sincères remerciements !) Certains de mes binômes de plongée masculins ont même adopté la technique. Et les hommes qui assument leur part de féminité, nous, les morues, on aime !
Mon déguisement d’infirmière
Dans mon sac de fille, il y a également toujours de quoi se déguiser en parfaite infirmière. D’ailleurs, ce sont souvent ces messieurs qui en profitent, car c’est bien connu, un mec qui a s’est frôlé à du corail de feu, frôle souvent l’agonie… « haaaaa, je crois que je vais mourir !». Doliprane, biaphine pour les coups de chaud, désinfectant et cycatril pour les petits bobos, ercefuryl et motilium pour éviter de nourrir les poissons, un décongestionnant pour déboucher le nez, de l’alcool glycériné boriqué pour désinfecter les oreilles le soir et s’assurer une bonne semaine de plongée, crème à la cortisone. Et pour les moustiques, j’évite le baigon jaune mais ne pars jamais sans une bonne dose d’insect écran (que je préfère au Cinq sur Cinq, le chanel n°5 des routards, celui qui fait éternuer toute la salle quand tu te pschittes !) un antihistaminiques et une crème qui calme les boutons de moustique.
Et n’oublions pas la fameuse boite de tampax, toujours utile pour absorber l’humidité dans le caisson de l’appareil photo (ou ailleurs… Lire Avoir ses règles en plongée c’est pas la mer rouge !
Et puis dans un sac de fille, il y a toujours un bon bouquin !
Cet été, si je devais ne vous en conseiller qu’un, ce serait Tonio, d’Isabelle Croizeau, aux Editions Kirographaires. Parce qu’Isabelle est membre de Scuba People et parce qu’en plus de ses contributions que nous pouvons lire chaque mois dans le Mag, c’est l’occasion de découvrir un vrai écrivain. Je me suis délectée de cette belle histoire sur la quête de Tonio, à la recherche de son père, entre terre et mer Méditerranée… une histoire qui nous ramène à nos racines. Si vous aimez les romans de Laurent Gaudé, vous aimerez l’histoire de Tonio .
Dernier pense-bête : Ne pas oublier son passeport avec au moins 6 mois de validité après la date de retour prévue…
Bonnes vacances à tous, et surtout, n’oubliez pas de buller cet été !