Parachute en plongée, pour quoi faire ?
Le parachute est avant tout un outil de sécurité. Il sert à signaler des plongeurs en immersion, particulièrement lorsqu’ils sont au palier. Lancer un parachute permet à la sécu-surface de les surveiller et aux autres bateaux de les éviter.
L’intérêt augmente en cas de dérive due au courant et(ou) au courant. Le bateau peut alors visuellement suivre les différentes palanquées. Deux parachutes côte à côte ou un parachute agité vigoureusement peuvent aussi signaler au bateau une demande d’assistance. Le parachute présenté sur les photos peut supporter deux plongeurs fatigués équipés.
L’intérêt augmente en cas de dérive due au courant et(ou) au courant. Le bateau peut alors visuellement suivre les différentes palanquées. Deux parachutes côte à côte ou un parachute agité vigoureusement peuvent aussi signaler au bateau une demande d’assistance. Le parachute présenté sur les photos peut supporter deux plongeurs fatigués équipés.
Les dangers du parachute
Mais son utilisation, si elle n’est pas maîtrisée, représente un danger. Un parachute mal lancé peut facilement se transformer en ascenseur : si vous gonflez modérément un parachute de 18 litres depuis 10 mètres son volume va doubler une fois arrivé en surface (autant que sa capacité le permet). Et si par exemple il se prend dans vos palmes, il peut vous soulever comme un fétu de paille et vous envoyer en surface en quelques secondes sans que vous ayez le temps de réagir. Et ce d’autant plus facilement que le phénomène va être amplifié par l’air emprisonné dans la stab ou la combinaison étanche. Et si vous n’évacuez pas parfaitement l’air contenu dans vos poumons, vous imaginez les dégâts induits par la surpression.
Le parachute n’est donc pas un gadget.
Une petite formation et une remise en question individuelle périodique sont souhaitables.
Un parachute de pongée se compose de 4 éléments :
– Une enveloppe
Une enveloppe en toile avec coutures qui reçoit l’air. Mieux vaut éviter les parachutes à bords collés, ils vont vous lâcher par crevaison au plus mauvais moment. Celui qui est présenté fait 130 cm de haut et contient 18 litres d’air ; il a bien entendu une soupape de surpression ( qui lâche l’air en excès ) et un bec de canard ( qui empêche le trop plein d’air de sortir ). La hauteur du parachute dépend de votre besoin de visibilité.
– Une attache à la stab
Un simple mousqueton rapide en inox ou en laiton avec attache souple à la main. Choisissez le lourd et de la taille de votre paume, il sert également de lest ( poids ), ce qui constitue une économie de moyens.
– Un bout ( ficelle )
Dans le commerce le parachute est généralement livré sans lest, avec une cordelette très longue, molle et de faible section . Elle est propice à tous les emmêlages et source du danger déjà décrit. Il est donc préférable d’opter pour une tresse de marin en polyamide de bonne section ( ici 7mm).
Le plomb intégré est inutile .
La longueur est variable suivant vos pratiques. Pour des plongées avec peu ou pas de palier 7 mètres suffisent pour faire un palier de sécu à 6 mètres. Pour des plongées profondes avec du palier, 10 mètres c’est mieux pour démarrer à 9 mètres.
Ce genre de bout est rigide, très agréable en main et ne peut pas s’emmêler.
Le plomb intégré est inutile .
La longueur est variable suivant vos pratiques. Pour des plongées avec peu ou pas de palier 7 mètres suffisent pour faire un palier de sécu à 6 mètres. Pour des plongées profondes avec du palier, 10 mètres c’est mieux pour démarrer à 9 mètres.
Ce genre de bout est rigide, très agréable en main et ne peut pas s’emmêler.
– Le moulinet
Destiné à des plongées profondes avec longs paliers en dérive.
Le pliage du parachute
Comme la photo le montre , le pliage doit être soigneux et croisé pour se terminer par la pose des deux élastiques de serrage en triangle.
En fin de pliage purgez soigneusement tout l’air contenu dans l’enveloppe sous peine d’avoir ce truc flottant qui va vous perturber pendant toute plongée.
Les noeuds d’attache du parachute sont des noeuds coulissants qui se serrent à la traction. Les noeuds des élastiques doivent être grossiers pour mieux crocher dans le bout plié.
Vous pouvez ensuite accrocher votre parachute sur une boucle de votre stab facilement accessible : pas de poche à ouvrir , le parachute est prêt à l’emploi en deux secondes.
En fin de pliage purgez soigneusement tout l’air contenu dans l’enveloppe sous peine d’avoir ce truc flottant qui va vous perturber pendant toute plongée.
Les noeuds d’attache du parachute sont des noeuds coulissants qui se serrent à la traction. Les noeuds des élastiques doivent être grossiers pour mieux crocher dans le bout plié.
Vous pouvez ensuite accrocher votre parachute sur une boucle de votre stab facilement accessible : pas de poche à ouvrir , le parachute est prêt à l’emploi en deux secondes.
Le largage du parachute
Il se fait en trois étapes : décrochage, déroulage, gonflage, la partie la plus délicate.
Comment larguer un parachute de plongée
- Mettez vous courant dans le dos ( le bout va ainsi s’éloigner de vous ).
- Par sécurité demandez à vos équipiers de se placer à vos côtés et non pas devant vous, ils ne doivent pas participer à la manoeuvre .
- Vérifiez que vous êtes à la bonne profondeur ( si votre bout fait 7 mètres vous devez être un mètre plus haut )
- Vérifiez que que votre flottabilité est neutre ( apprenez à faire le ludion !)
- Commencez à gonfler avec votre détendeur de secours d’une ou plusieurs insufflations courtes pour simplement dresser le parachute.
- Puis, après avoir re-vérifié votre profondeur ( 6 mètres !) gonflez à fond et lâchez le bout bras tendu. Il va se dévider entre vos doigts.
- Enfin pesez dessus de votre poids pour le dresser en surface et ainsi être visible.
Votre palier peut démarrer .
En attendant de faire surface
Même en eau claire il est extrêmement déplaisant de voir vos équipiers s’occuper en vous tournant autour à des profondeurs variables. Pour des paliers courts exigez que tout le monde se mette en grappe sur votre parachute bout en main ; vous pourrez ainsi communiquer sur le temps restant et votre état de santé. Pendant tout le palier la ficelle doit rester à pendre. Vouloir la récupérer tout de suite est inutile et vous empêcherait d’intervenir sur un équipier en cas de besoin. Bien entendu si vous risquez d’accrocher quelque chose au fond ou du corail l’exception confirme la règle.
Une fois à couple du bateau votre parachute sera récupéré par une personne du bord et le bout itou. Bonnes plongées !
Une fois à couple du bateau votre parachute sera récupéré par une personne du bord et le bout itou. Bonnes plongées !
Armel Colin dit Papageno
sur scuba people