La Comex : donner un sens à l’aventure sous-marine
Nous nous souvenons tous de l’opération Hydra X, lorsque Théo Mavrostomos atteignait la profondeur de 701 mètres, au centre hyperbare de la Comex. Mais, si l’expérience est unique, elle n’est qu’une minuscule parcelle de l’aventure Comex : créée par Henri-Germain Delauze en 1964 et portée des décennies par son génie d’aventurier, la Compagnie d’Expertise Maritime a été et est toujours à la fois une saga industrielle et une formidable machine à rêver : des chantiers extrêmes aux prouesses du sous-marin miniature Rémora 2000, en passant par les avancées médicales et scientifiques ou les campagnes de fouilles archéologiques menées depuis le Minibex, la Comex n’a jamais cessé de réécrire et de donner un sens à ce que l’on peut appeler l’aventure sous-marine.
Le DRASSM : retrouver l’histoire de notre civilisation
Découvrir pour la première fois les restes d’un navire dont on ne connaissait que des dessins, imaginer comment il y a 20 siècles on chargeait les bateaux, retrouver un peu d’huile dans une amphore protégée par les sédiments : le DRASSM, Département de Recherche Archéologique Subaquatique et Sous-Marine reconstruit patiemment l’histoire des peuples de marins qui ont tant compté dans la construction de notre civilisation. Et nous donne à rêver, comme cela a été le cas lors de la magnifique exposition organisée après les découvertes faites dans le Rhône.
La FFESSM : délégataire du ministère de la jeunesse et des sports
Le 15 juin 1948, la Fédération nationale francaise d’études et de sports sous-marins est constituée à Marseille. Le président est Jean-Flavien Borelli, Elie Ferrat assure la vice-présidence et les commissions sont confiées à Cousteau, Beuchat et au Dr Doukan.
C’était il y a 62 ans, elle regroupe aujourd’hui environ 150 000 licenciés au sein de plus de 2000 clubs affiliés.
C’était il y a 62 ans, elle regroupe aujourd’hui environ 150 000 licenciés au sein de plus de 2000 clubs affiliés.
L’INPP : former des techniciens de l’extrême
Souder à 300 mètres au large du Congo, monter une structure dans les eaux boueuses d’un fleuve asiatique, intervenir sur un pipeline au fond de la mer du Nord : s’ils sont capables de le faire aujourd’hui, c’est parce qu’ils ont passé des semaines dans les bassins de l’INPP ou dans la baie de Marseille, à répéter inlassablement les mêmes gestes, à apprivoiser des équipements lourds et encombrants, à supporter le confinement des caissons, à intégrer des procédures de sécurité qui en font aujourd’hui des techniciens d’exception. Seule structure en France à dispenser cette formation, l’Institut National de Plongée Professionnelle est le passage incontournable pour tous ceux qui souhaitent devenir scaphandriers.