Le projet fait partie du Census of Marine Life, un programme ambitieux entamé il y a 10 ans, vaste collaboration internationale pour évaluer l’état des océans de la planète. Le volet TOPP, qui s’est attaché pendant toutes ces années à traquer les déplacements de 23 espèces de prédateurs dans les eaux du Pacifique, vient de livrer ses premières conclusions.
De grandes zones de migration
Et ce qui est intéressant, c’est que les innombrables tags, balises, marquages effectués sur les animaux, grands comme petits prédateurs, ont permis de visualiser, dans les eaux du Pacifique, des zones de migration que l’on peut, d’après les chercheurs, comparer au Serengeti où se déplacent chaque année de nombreuses espèces d’animaux terrestres. En tout, 1791 animaux marins ont été suivis, requins, thons, tortues, mais aussi oiseaux de mer comme des albatros.
Deux grandes autoroutes océaniques
Les chercheurs ont ainsi mis en lumière ce qu’ils appellent deux grandes « autoroutes océaniques », zones particulièrement productives de l’océan : la première le long des côtes de Californie, la seconde entre le Japon et la région de San Francisco. Les courants marins présents dans ces zones, concluent les chercheurs en continuant dans le parallèle avec l’Afrique, « créent des prairies, les vallées verdoyantes des océans ».
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