Les submersibles MIR seront d’une aide précieuse pour les scientifiques. Ils permettront de récolter des données plus précises, en plus grande quantité, et de quadriller des zones entières. Les chercheurs auront un accès aisé aux plus grandes profondeurs du lac, à plus de 300 mètres de fond, où ils pourront étudier la manière dont les polluants s’accumulent, et même procéder à des expériences sur le terrain.
Durant dix semaines, deux submersibles russes vont tenter de percer les mystères du Léman. Mir 1 et Mir 2 sont arrivés il y a une semaine au Bouveret (Suisse). À leur bord, des équipes internationales de chercheurs vont se relayer pour explorer les profondeurs du lac afin de mieux le comprendre et de mieux le protéger.
Durant dix semaines, deux submersibles russes vont tenter de percer les mystères du Léman. Mir 1 et Mir 2 sont arrivés il y a une semaine au Bouveret (Suisse). À leur bord, des équipes internationales de chercheurs vont se relayer pour explorer les profondeurs du lac afin de mieux le comprendre et de mieux le protéger.
Baptisée Elemo (exploration des eaux lémaniques), cette campagne est coordonnée par l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Elle associe, côté français, l’Institut national de recherche agronomique (Inra) et l’université de Savoie.Les deux sous-marins de conception russe vont principalement quadriller trois zones : le delta du Rhône, celui de la Dranse et la baie lausannoise d’Ouchy. « C’est un projet assez large pour essayer d’avancer au mieux sur la compréhension de la dynamique du lac », explique Ulrich Lemmin, scientifique. Biologie, physique, chimie et géologie, les champs d’investigation sont donc pluridisciplinaires.
Le programme va toutefois s’intéresser particulièrement à l’impact de l’activité humaine (les rives lémaniques comptent un million et demi de riverains) sur l’écosystème lacustre.
Le programme va toutefois s’intéresser particulièrement à l’impact de l’activité humaine (les rives lémaniques comptent un million et demi de riverains) sur l’écosystème lacustre.
« C’est une aubaine extraordinaire pour les scientifiques et tous ceux qui s’intéressent à l’évolution », a commenté mardi, lors de la présentation du programme, Philippe Gillet, vice-président de l’EPFL.
Bourrés de technologies embarquées, les deux submersibles vont permettre d’amasser quantité d’informations et d’échantillons, qui devraient alimenter plusieurs années de travail.
L’opération a été rendue possible par le mécénat de l’entreprise Ferring, société bio-pharmaceutique implantée en Suisse, qui a mis trois millions de francs suisses sur la table.
Bourrés de technologies embarquées, les deux submersibles vont permettre d’amasser quantité d’informations et d’échantillons, qui devraient alimenter plusieurs années de travail.
L’opération a été rendue possible par le mécénat de l’entreprise Ferring, société bio-pharmaceutique implantée en Suisse, qui a mis trois millions de francs suisses sur la table.
Visitez-les Samedi 18 et dimanche 19 juin
La première plongée des sous-marins est prévue le 14 juin.
Samedi 18 et dimanche 19 juin, des portes ouvertes sont organisées pour marquer l’arrivée des submersibles Mir au port de la Sagarve, à Ouchy, à Lausanne. L’occasion pour le public d’approcher les deux sous-marins.
Samedi 18 et dimanche 19 juin, des portes ouvertes sont organisées pour marquer l’arrivée des submersibles Mir au port de la Sagarve, à Ouchy, à Lausanne. L’occasion pour le public d’approcher les deux sous-marins.