Les majestueuses mantas seraient de plus en plus nombreuses à finir sur les étals des marchés : ce sont notamment leurs branchies à qui la médecine traditionnelle chinoise prêterait des vertus purificatrices du sang, et une augmentation des défenses immunitaires. Elles sont également consommées en soupe, comme les ailerons de leurs cousins.
A l’heure actuelle, le kilo se négocierait autour de 200 dollars, et la capture relativement simple des grandes raies n’arrange rien. Du fait notamment de leur maturation sexuelle tardive, il pourrait suffire de quelques mois de pêche intensive dans certaines régions pour anéantir une population, sans grand espoir de retour à un niveau acceptable. Pour l’instant, seuls certains pays peu nombreux comme les Maldives, Hawaï, l’Equateur ou les iles Yaeyama au Japon interdisent formellement leur capture.