Ma première bulle
En Martinique, en janvier 2006. J’ai toujours rêvé de faire de la plongée bouteilles, mais l’occasion ne s’était jamais présentée. C’est mon épouse qui m’a poussé à essayer, et lorsque je me suis retrouvé sous l’eau en respirant sans avoir à remonter chercher mon air, que j’ai pris le temps de découvrir un environnement magique, ça a été la révélation. Originaire de Marseille, j’ai toujours profité de la mer, et fait de l’apnée et de la natation. Mais là, c’était vraiment extraordinaire !Et depuis lors, je n’ai cessé d’approfondir mes connaissances théoriques et pratiques de la plongée, jusqu’à passer mon monitorat CMAS 3 étoiles et mon IDC Staff Padi. Mais plus j’avance et plus j’ai l’impression de découvrir des choses : c’est aussi ça la magie de la plongée…
Ma plus belle rencontre animalière
En République Dominicaine, j’ai eu le privilège de plonger toute une semaine au chant des baleines, mais sans pouvoir apercevoir le moindre fanon. La veille de mon départ, ce fut la révélation : nous avons croisé, au retour d’une plongée une baleine et son baleineau. Un instant hors du temps, où la majestuosité de dame nature m’a laissé un souvenir impérissable. 20 minutes passées avec la mère et son bébé, jusqu’au moment où elle a mis un terme à cette entrevue, nous laissant des étoiles plein les yeux et des souvenirs plein la tête.
Mon coup de gueule
J’en aurais beaucoup, mais le manque de conscience de l’homme face à la destruction progressive du monde sous-marin (surpêche, pollution, destruction des fonds marins…) est le premier point qui me vient en tête.
Le deuxième coup de gueule porte sur le fait qu’à partir du moment où certains individus se retrouvent sous l’eau avec des bouteilles ils perdent les trois-quarts de leur QI : qui caresse une murène, qui attrape une tortue pour la photo, qui se fait traîner par un requin, etc.
Et enfin, un dernier coup de gueule face au déni du danger de certains plongeurs, qui n’hésitent pas à plonger à -70, voire -80 mètres à l’air et sans encadrement. On s’étonne qu’il y ait des accidents après…
Le deuxième coup de gueule porte sur le fait qu’à partir du moment où certains individus se retrouvent sous l’eau avec des bouteilles ils perdent les trois-quarts de leur QI : qui caresse une murène, qui attrape une tortue pour la photo, qui se fait traîner par un requin, etc.
Et enfin, un dernier coup de gueule face au déni du danger de certains plongeurs, qui n’hésitent pas à plonger à -70, voire -80 mètres à l’air et sans encadrement. On s’étonne qu’il y ait des accidents après…
Mon petit coin de paradis
Le soleil l’hiver, un océan bleu azur, un spot de plongée à découvrir… Je ne suis pas difficile, hein ?
Mon rêve de plongeur
Plonger avec le grand requin blanc.
Mon modèle
J’en ai plusieurs, mais je pense que Ben Portnoy (Course Directeur Padi platinum) et Richard Vial (BEES 2) sont les deux plongeurs qui m’ont le plus marqué. Ce qui m’impressionne, ce n’est pas le record de profondeur ni les exploits sous-marins : c’est plutôt une technique irréprochable, une solide expérience et une humilité à toute épreuve. Eh bien ces deux plongeurs sont de cette trempe là.
Mes prochaines plongées
La Guadeloupe en février, l’Egypte ou Oman l’an prochain. Sans oublier les spots proches de chez moi (j’ai la chance d’habiter à Nice).
Mon actualité
La sortie de l’ouvrage “La gestion du stress et de l’aquaphobie par les TCC – L’apport de la plongée sous-marine”, aux éditions Mon Petit Éditeur.
Le Salon de la plongée m’a demandé de faire une conférence sur ce thème le 16 janvier 2011 prochain (conférence suivie d’une séance de dédicace), je serai ravi d’y retrouver les lecteurs du Mag !
Le Salon de la plongée m’a demandé de faire une conférence sur ce thème le 16 janvier 2011 prochain (conférence suivie d’une séance de dédicace), je serai ravi d’y retrouver les lecteurs du Mag !