Début novembre, des délégations venues de 25 pays participaient en Tasmanie à une convention pour la conservation des ressources marines vivantes de l’Antarctique (CCAMLR) : les participants se sont mis d’accord sur un projet de création de la plus grande réserve marine au monde, dans les eaux de l’Antarctique.
Ils ont adopté un cadre établissant des zones protégées dans la mer de Ross et l’océan Austral, un texte qui interdira la pêche industrialisée dans les réserves.
Ils ont adopté un cadre établissant des zones protégées dans la mer de Ross et l’océan Austral, un texte qui interdira la pêche industrialisée dans les réserves.
Une première étape positive
L’Alliance de l’océan Antarctique (AOA), qui consiste en une coalition d’organisations oeuvrant pour l’environnement telles que Greenpeace et le Fonds mondial pour la nature (WWF), a salué l’adoption de l’accord, la qualifiant d’étape positive. “Il faut agir immédiatement pour protéger les manchots, les phoques, les oiseaux de mer et autres espèces marines vulnérables qui vivent dans les eaux glacées de la région antarctique”, a insisté Richard Page, porte-parole de Greenpeace. Après cette première déclaration d’intention, la CCAMLR devait prendre une décision finale d’ici fin 2012 sur les zones exactes à protéger dans l’océan Austral.