Pour ce qui est des visites, il y a de belles choses en Malaisie, avec notamment les Camerons Islands (que je n’ai pas fait par manque de temps), et Malakka, LA ville historique du pays… vraiment superbe !
Bonjour Bénédicte.
En Malaisie, j’ai plongé aux Perhentians et à Sipadan, du côté de Bornéo. Franchement il n’y a pas photo. Sipadan reste un des plus beaux spots du monde : en 10 jours de plongée j’ai vu des tortues, requins, marteaux dans le bleu, requins baleines, baracudas, frogfish,….
Par ailleurs, il y a pas mal de choses à faire sur la partie Bornéo : ascension du mont kota kinabalu, trips dans le jungle à la découverte des éléphants et des orang outans.
Je te conseille donc plutôt la partie Bornéo de la Malaisie, que la partie au Sud de la Thailande.
mes 50% savoyard (et 50% ht savoyard) vous souhaitent de belles plongées !
Bonjour Bénédite,
On s’est fait un voyage plongée Bornéo/Sipadan du 15/08 au 01/9/10.
– On n’a pas eu le temps de s’occuper du voyage pour partir en solo et on a mis en concurrence qq agences. Sont restées AMV & OCEANE. Amv est certaines fois « dépassé » par les questions mais en persévérant on finit par s’en sortir, OCEANE comprend vite et bien, mais était un peu plus chère. On a opté pour Amv.
En dehors de la plongée, ce qu’on a fait :
– Kota Kinabalu,
• Le marché est coloré, vivant, a des mangues jaunes sucrées et juteuses, tu as des tas de poissons séchés et une allée de machines à coudre Singer (celles de ton arrière grand-mère avec le pédalier) où les couturiers peuvent te réparer quasiment n’importe quoi à n’importe quelle heure.
• La Mosquée est magnifique, construite sur un plan d’eau (je ne sais pas si elle se visite)
• Le temple chinois, rouge et or, complètement ouvert, statues finement ciselées, encens, c’est superbe,
• Le mont Kota Kinalabu avec les balades en montagne et les vues ; à noter, on a eu la chance de voir la rafflésia, la fleur la plus grande du monde, 50 cm de diamètre, pas de tige, pas de feuille, une grosse fleur orange marron posée par terre et qui ne sent pas très bon. Elle met 5 ans à pousser et fleurit une semaine : pour fan de botanique !
• Le parc avec les différentes essences d’arbres et les ponts de singe qui relient les arbres, à mi hauteur pour une promenade aérienne dans la canopée
• Côté boutiques souvenirs, on n’a rien trouvé, mais peut être qu’on n’est pas doué.
– Sepilok, le centre de réhabilitation des orangs-outans à Sandakan. Comme c’est le seul endroit où on peut les approcher vraiment (10 m), on a trouvé ça super. Ce n’est pas un zoo, le territoire est ouvert, ils sont rééduqués pour retourner dans la jungle qui se fait de plus en plus petite (il y a des plantations de palmiers à huile partout, c’est un désastre).
– Remontée de la rivière pour aller dans la Rainforest qui porte bien son nom. Tout est grand, vert, les arbres sont gigantesques. Vu les singes proboscis (et d’autres dont j’ai oublié le nom), mais ceux là sont tellement spéciaux par la tête et la couleur que je ne les ai pas oubliés. A savoir, malgré le kway, tu es trempé parce qu’il pleut, parce qu’il fait chaud et moite et que tu es en sueur et tu finis par avoir froid, le comble ! (humour, je préfère préciser, les français ont la réputation de râleurs !)
– Selingan pour connaître le plan de protection et reproduction des tortues. Tu peux zapper sans regret.
Dans le détail : départ pour l’île vers 9h30, arrivée une heure plus tard, installation dans ta chambre, repas, l’après midi rien à faire sur l’île (il y a un vague terrain de volley et pas de chance la marée a enlevé la mer), à 18h un film documentaire qui date un peu, d’environ 40 mn, un petit musée pour compléter le film, repas et une attente qui peut aller de 22h à 3h du mat.
On a réussi à attraper la tortue de 22h15 : les gardes du parc sont venus nous chercher et on s’est retrouvé devant une tortue qui pondait ses œufs et qui était emmerdée par 10 personnes autour d’elle (même s’il y a peu de bruit et pas de lumière de lampe).
22h30, retour vers le centre, où je suppose, comme tous les soirs, les gardes ont versé dans l’enclos pour les touristes, une 50aine de bébés tortue nés dans la journée. Tu prends trois clichés merdiques au milieu de la bousculade. Les gardent récupèrent les petits et amènent la bassine, les bébés et l’eau du bain sur la plage pour leur grand départ dans la vie.
22h45 coucouche panier, papattes en rond ; le lendemain matin départ à 7h.
Avec le recul, on aurait préféré une journée de plongée ou de Forêt de Pluie supplémentaire mais on n’a pas vraiment eu d’infos. Le bon côté, on a participé financièrement à la poursuite du plan qui a obtenu 3% d’augmentation de tortues depuis sa mise en place, c’est beaucoup compte tenu de ce qu’il en reste après les prédateurs – dixit le centre.
– Plongées
• Hébergement : on était au Sipadan Mabul Resort (aussi appelé SMART) sur l’île de Mabul. Les bungalows sont est impec, le personnel aux petits soins, la bouffe variée (les pâtes trop « aldente » mais pour les non initiés, c’est difficile), le matériel soigné (on avait le notre mais on aime bien jeter un œil dans l’arrière boutique).
Ce qui m’a plu dans cet hôtel, contrairement aux autres quand on a fait le tour de l’île, c’est qu’il est face à l’océan et que la seule île que tu vois en mer, c’est Sipadan.
• Le tour de l’île à pieds, se fait en une heure et encore tu prends ton temps. Sur la périphérie près de la mer tu trouves les clubs et les hôtels. Si tu fais le tour de l’île après ta dernière plongée, prend une torche, parce que tu vas forcément rencontrer des gens avec qui papoter et prendre une bière et pour rentrer après la tombée de la nuit, il n’y a pas de lampadaire.
Pour l’envers du décor, le village, fait de cases en bois et en tôles ondulées, des câbles électriques serpentent sur le sable, des eaux usées se déversent directement en mer (pas toutes), des détritus – je n’ai pas compris s’ils étaient brûlés ou évacués – des odeurs d’essence et d’huile des petits compresseurs de clubs, avec des mecs accroupis, fumant leur clope dans le bruit tout en surveillant les cadrans et qui donnent une impression de clandestinité.
J’ai vu un seul restaurant dans le village (hors ceux attenants aux hôtels), quelques étals de coquillage sans mâchoire de requin, il faut le dire, trois ou quatre épiceries, une école et une mosquée.
• Attention aux mauvais plans : on a rencontré un couple de plongeurs qui avait réservé un séjour dans un petit club de l’île. Le soir de leur arrivée, la porte fenêtre de leur chambre est tombée à la mer en la fermant. Durant deux jours, personne n’est venu la récupérer pour la replacer (elle était dans 2 m d’eau) ou la remplacer, on ne leur a pas proposé d’autre chambre car c’était complet. Leurs affaires sont restées à vue pendant les deux jours, les draps n’étaient pas fournis, quand à l’intimité …
La cerise sur le gâteau qui les a fait disjoncter, la plongée à Sipadan annulée car il n’y avait pas le nombre suffisant d’autorisations, et devant l’air stupéfait du client, le moniteur lui a répondu qu’il pouvait y aller à la nage ! Pour finir, le jour de notre rencontre, toute l’équipe du club était partie à 16h avec le dernier bateau de transport pour aller faire la fête à Semporna, aucun responsable n’était resté et les clients erraient dans le village à la recherche d’un resto ou d’une boutique pour acheter de quoi manger.
• Pour les plongées : l’eau à 30°, j’aime cette précision ! A Kapalaï et Siamil, vu des serpents tricot rayé, belles murènes, mérous, sèches énormes, ptéroïs et toutes sortes de nudibranches avec des couleurs et des formes délirantes.
Pour Sipadan, c’est un festival. D’abord le Drop Off à 10 m de la plage et tu nages au-dessus en regardant le grand bleu. « J’y étais », c’est pour les longues soirées d’hiver et de blues ! Ensuite il y a des tortues à foison, requins, bancs de perroquets à bosse, bancs de carangues qui glissent en spirale dans les rayons du soleil, et le fameux mur de barracudas qui n’en finit pas de passer. C’est magique. Au retour, grâce à la panne d’un moteur, on a eu la chance de voir un bébé requin baleine et de nager avec lui quelques minutes.
Un plongeur m’a dit « Il y a les plongées avant, et après Sipadan », je ne sais pas s’il a raison, la mer est tellement grande ! mais j’ai eu une pensée pour lui en me marant en plongée. Vas-y, tu vas t’éclater.
Si tu peux prend pension sur Mabul car Semporna c’est assez moche.
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4 commentaires
Salut!
j’ai plongé l’année dernière aux Perhentian’s sur la côte est de la péninsule. Une merveille ! J’ai mis quelques photos sur Scuba… https://scuba-people.com/group/plongeemalaisie/forum/topics/plongee-aux-perhentians
Sinon, il y a tous les comptes rendu des plongées sur mon blog sur cette page http://www.zesea.com/Zeblog/voyages/plongee-perhentians/
Pour ce qui est des visites, il y a de belles choses en Malaisie, avec notamment les Camerons Islands (que je n’ai pas fait par manque de temps), et Malakka, LA ville historique du pays… vraiment superbe !
N’hésite pas si besoin 😉
Bonjour Bénédicte.
En Malaisie, j’ai plongé aux Perhentians et à Sipadan, du côté de Bornéo. Franchement il n’y a pas photo. Sipadan reste un des plus beaux spots du monde : en 10 jours de plongée j’ai vu des tortues, requins, marteaux dans le bleu, requins baleines, baracudas, frogfish,….
Par ailleurs, il y a pas mal de choses à faire sur la partie Bornéo : ascension du mont kota kinabalu, trips dans le jungle à la découverte des éléphants et des orang outans.
Je te conseille donc plutôt la partie Bornéo de la Malaisie, que la partie au Sud de la Thailande.
mes 50% savoyard (et 50% ht savoyard) vous souhaitent de belles plongées !
Bonjour Bénédite,
On s’est fait un voyage plongée Bornéo/Sipadan du 15/08 au 01/9/10.
– On n’a pas eu le temps de s’occuper du voyage pour partir en solo et on a mis en concurrence qq agences. Sont restées AMV & OCEANE. Amv est certaines fois « dépassé » par les questions mais en persévérant on finit par s’en sortir, OCEANE comprend vite et bien, mais était un peu plus chère. On a opté pour Amv.
En dehors de la plongée, ce qu’on a fait :
– Kota Kinabalu,
• Le marché est coloré, vivant, a des mangues jaunes sucrées et juteuses, tu as des tas de poissons séchés et une allée de machines à coudre Singer (celles de ton arrière grand-mère avec le pédalier) où les couturiers peuvent te réparer quasiment n’importe quoi à n’importe quelle heure.
• La Mosquée est magnifique, construite sur un plan d’eau (je ne sais pas si elle se visite)
• Le temple chinois, rouge et or, complètement ouvert, statues finement ciselées, encens, c’est superbe,
• Le mont Kota Kinalabu avec les balades en montagne et les vues ; à noter, on a eu la chance de voir la rafflésia, la fleur la plus grande du monde, 50 cm de diamètre, pas de tige, pas de feuille, une grosse fleur orange marron posée par terre et qui ne sent pas très bon. Elle met 5 ans à pousser et fleurit une semaine : pour fan de botanique !
• Le parc avec les différentes essences d’arbres et les ponts de singe qui relient les arbres, à mi hauteur pour une promenade aérienne dans la canopée
• Côté boutiques souvenirs, on n’a rien trouvé, mais peut être qu’on n’est pas doué.
– Sepilok, le centre de réhabilitation des orangs-outans à Sandakan. Comme c’est le seul endroit où on peut les approcher vraiment (10 m), on a trouvé ça super. Ce n’est pas un zoo, le territoire est ouvert, ils sont rééduqués pour retourner dans la jungle qui se fait de plus en plus petite (il y a des plantations de palmiers à huile partout, c’est un désastre).
– Remontée de la rivière pour aller dans la Rainforest qui porte bien son nom. Tout est grand, vert, les arbres sont gigantesques. Vu les singes proboscis (et d’autres dont j’ai oublié le nom), mais ceux là sont tellement spéciaux par la tête et la couleur que je ne les ai pas oubliés. A savoir, malgré le kway, tu es trempé parce qu’il pleut, parce qu’il fait chaud et moite et que tu es en sueur et tu finis par avoir froid, le comble ! (humour, je préfère préciser, les français ont la réputation de râleurs !)
– Selingan pour connaître le plan de protection et reproduction des tortues. Tu peux zapper sans regret.
Dans le détail : départ pour l’île vers 9h30, arrivée une heure plus tard, installation dans ta chambre, repas, l’après midi rien à faire sur l’île (il y a un vague terrain de volley et pas de chance la marée a enlevé la mer), à 18h un film documentaire qui date un peu, d’environ 40 mn, un petit musée pour compléter le film, repas et une attente qui peut aller de 22h à 3h du mat.
On a réussi à attraper la tortue de 22h15 : les gardes du parc sont venus nous chercher et on s’est retrouvé devant une tortue qui pondait ses œufs et qui était emmerdée par 10 personnes autour d’elle (même s’il y a peu de bruit et pas de lumière de lampe).
22h30, retour vers le centre, où je suppose, comme tous les soirs, les gardes ont versé dans l’enclos pour les touristes, une 50aine de bébés tortue nés dans la journée. Tu prends trois clichés merdiques au milieu de la bousculade. Les gardent récupèrent les petits et amènent la bassine, les bébés et l’eau du bain sur la plage pour leur grand départ dans la vie.
22h45 coucouche panier, papattes en rond ; le lendemain matin départ à 7h.
Avec le recul, on aurait préféré une journée de plongée ou de Forêt de Pluie supplémentaire mais on n’a pas vraiment eu d’infos. Le bon côté, on a participé financièrement à la poursuite du plan qui a obtenu 3% d’augmentation de tortues depuis sa mise en place, c’est beaucoup compte tenu de ce qu’il en reste après les prédateurs – dixit le centre.
– Plongées
• Hébergement : on était au Sipadan Mabul Resort (aussi appelé SMART) sur l’île de Mabul. Les bungalows sont est impec, le personnel aux petits soins, la bouffe variée (les pâtes trop « aldente » mais pour les non initiés, c’est difficile), le matériel soigné (on avait le notre mais on aime bien jeter un œil dans l’arrière boutique).
Ce qui m’a plu dans cet hôtel, contrairement aux autres quand on a fait le tour de l’île, c’est qu’il est face à l’océan et que la seule île que tu vois en mer, c’est Sipadan.
• Le tour de l’île à pieds, se fait en une heure et encore tu prends ton temps. Sur la périphérie près de la mer tu trouves les clubs et les hôtels. Si tu fais le tour de l’île après ta dernière plongée, prend une torche, parce que tu vas forcément rencontrer des gens avec qui papoter et prendre une bière et pour rentrer après la tombée de la nuit, il n’y a pas de lampadaire.
Pour l’envers du décor, le village, fait de cases en bois et en tôles ondulées, des câbles électriques serpentent sur le sable, des eaux usées se déversent directement en mer (pas toutes), des détritus – je n’ai pas compris s’ils étaient brûlés ou évacués – des odeurs d’essence et d’huile des petits compresseurs de clubs, avec des mecs accroupis, fumant leur clope dans le bruit tout en surveillant les cadrans et qui donnent une impression de clandestinité.
J’ai vu un seul restaurant dans le village (hors ceux attenants aux hôtels), quelques étals de coquillage sans mâchoire de requin, il faut le dire, trois ou quatre épiceries, une école et une mosquée.
• Attention aux mauvais plans : on a rencontré un couple de plongeurs qui avait réservé un séjour dans un petit club de l’île. Le soir de leur arrivée, la porte fenêtre de leur chambre est tombée à la mer en la fermant. Durant deux jours, personne n’est venu la récupérer pour la replacer (elle était dans 2 m d’eau) ou la remplacer, on ne leur a pas proposé d’autre chambre car c’était complet. Leurs affaires sont restées à vue pendant les deux jours, les draps n’étaient pas fournis, quand à l’intimité …
La cerise sur le gâteau qui les a fait disjoncter, la plongée à Sipadan annulée car il n’y avait pas le nombre suffisant d’autorisations, et devant l’air stupéfait du client, le moniteur lui a répondu qu’il pouvait y aller à la nage ! Pour finir, le jour de notre rencontre, toute l’équipe du club était partie à 16h avec le dernier bateau de transport pour aller faire la fête à Semporna, aucun responsable n’était resté et les clients erraient dans le village à la recherche d’un resto ou d’une boutique pour acheter de quoi manger.
• Pour les plongées : l’eau à 30°, j’aime cette précision ! A Kapalaï et Siamil, vu des serpents tricot rayé, belles murènes, mérous, sèches énormes, ptéroïs et toutes sortes de nudibranches avec des couleurs et des formes délirantes.
Pour Sipadan, c’est un festival. D’abord le Drop Off à 10 m de la plage et tu nages au-dessus en regardant le grand bleu. « J’y étais », c’est pour les longues soirées d’hiver et de blues ! Ensuite il y a des tortues à foison, requins, bancs de perroquets à bosse, bancs de carangues qui glissent en spirale dans les rayons du soleil, et le fameux mur de barracudas qui n’en finit pas de passer. C’est magique. Au retour, grâce à la panne d’un moteur, on a eu la chance de voir un bébé requin baleine et de nager avec lui quelques minutes.
Un plongeur m’a dit « Il y a les plongées avant, et après Sipadan », je ne sais pas s’il a raison, la mer est tellement grande ! mais j’ai eu une pensée pour lui en me marant en plongée. Vas-y, tu vas t’éclater.
Si tu peux prend pension sur Mabul car Semporna c’est assez moche.
Trop facile en mer Rouge… ;o))) lol