Je suis plutôt une habituée des eaux chaudes et tropicales. Mais voilà, quand je vois la mer, c’est plus fort que moi, il faut que j’y trempe mes palmes !
J’ai donc profité d’un week-end à Sainte Maxime pour aller voir la fameuse épave, Le Rubis, qui se trouve au large de Cavalaire.
Lorsque Franck, le boss du club H2O de Sainte Maxime, m’a annoncé que c’était la destination du week-end, j’ai sauté de joie, car ce sous-marin est souvent dans le top 100 des épaves mondiales !
Départ à 8h30, avec une petite dizaine de plongeurs sur un bateau bien pensé pour la plongée. On se caille un peu lors de la traversée, mais je sens l’excitation monter.
La 7 mm n’était pas de trop ! Bascule arrière et plouf, me voilà dans une eau à 15 degrés… brrrrr, et mince, c’est plus fort que moi, premier pipi-combi !
Nous descendons tranquillement pendant 2 minutes pour atteindre enfin l’engin, qui gît sur 40 mètres de fond (40,3 mètres pour moi, en grattant un peu le sable !).
L’épave coulée par la Marine Nationale à des fins d’exercices, est superbement conservée.
On y rencontre des girelles, des murènes et d’énormes congres un peu timides dans les trous…
Après 18 minutes d’exploration, il est l’heure de remonter pour un palier de 15 minutes. Pas facile de tenir 15 minutes dans une eau à 15°C lorsque l’on voit le soleil percer à la surface… Alors, 2ème pipi-combi !
Heureusement, pour se réchauffer, les habitués ont tout prévu : apéro saucisson à l’ail, fromage et vin rouge sur le chemin du retour.
Comme le dit si bien l’adage, après l’effort, le réconfort. Au final, il restait plus d’air que de vin dans les bouteilles 😉
Bref, une belle plongée qui réconciliera beaucoup de monde avec la Méditerranée, un club très pro et bien organisé, et une très bonne ambiance à bord. Un délice pour ce week-end de l’Ascension !
3 commentaires
C’est vraiment une superbe épave pour l’avoir encore faite il y a moins d’une mois c’est tjs la même magie qui opére qu’en on arrive devant 🙂
Pour la pénétration le simple fait d’expirer décroche la rouille du plafond et le visi s’altère très rapidement, sans parler du coup de palme qui remue le fond lol
Donc il vaut mieux être monter léger et avoir une bonne technique de déroulage de fil pour s’aventurer à l’intérieur.
Mais déjà vu de l’extérieur c’est tout simplement superbe alors à vos palmes… 😉
Un vrai bonheur je plonge sur le RUBIS 2 à 3 fois par an et vraiment de la chance jamais de courant.Pour faire durer le plaisir je plonge à 32%. De Fréjus avec Sympathique Plongée au retour nous longeons le bord de plages.
A 60m? non je préfére pas imaginer vu certains resultats…