Lorsqu’on est plongeur, entraîner ses enfants dans la même voie est presque une évidence. Et souvent gage de plaisir partagé, à condition de respecter leurs différences, de ne pas brûler les étapes, et de ne pas oublier que l’envie doit vraiment venir d’eux !
LE CADRE LÉGAL
Nous connaissons tous des enfants qui ont mis leur premier détendeur en bouche à l’âge de 3 ou quatre ans. Néanmoins, la Fédération a établi un cadre légal au sein des clubs, et la plongée n’est autorisée officiellement qu’à partir de huit ans. Et nos petits plongeurs ont leur propre panoplie de brevets, qui vient marquer la progression de leurs apprentissages : Plongeur de bronze, d’argent, puis d’or, avant de rejoindre dès 14 ans le cursus classique des niveaux de plongée. Des qualifications existent également, bateau, gilet ou palanquée, qui viennent là aussi valider leur aisance.
UNE TECHNIQUE BIEN RODÉE
Nous connaissons tous des enfants qui ont mis leur premier détendeur en bouche à l’âge de 3 ou quatre ans. Néanmoins, la Fédération a établi un cadre légal au sein des clubs, et la plongée n’est autorisée officiellement qu’à partir de huit ans. Et nos petits plongeurs ont leur propre panoplie de brevets, qui vient marquer la progression de leurs apprentissages : Plongeur de bronze, d’argent, puis d’or, avant de rejoindre dès 14 ans le cursus classique des niveaux de plongée. Des qualifications existent également, bateau, gilet ou palanquée, qui viennent là aussi valider leur aisance.
UN PLONGEUR UN PEU DIFFÉRENT DES AUTRES
L’enfant n’est pas tout à fait un plongeur comme les autres. Et avant même d’évoquer les différences physiologiques, qui supposent d’adapter les conditions de plongée, il faut aussi garder à l’esprit qu’un enfant plongeur doit être suffisamment mûr psychologiquement pour comprendre l’intérêt des règles qu’on lui impose, et la nécessité, pour sa sécurité, de les respecter. Par exemple, il doit comprendre qu’il ne peut pas décider d’un seul coup de remonter à toute allure. A chaque parent d’évaluer dans ce domaine où en est son enfant. La visite d’aptitude, qui doit être effectuée annuellement par un médecin fédéral, portera quant à elle sur l’état physique de l’enfant.
UN CORPS QUI SE REFROIDIT VITE
Le corps d’un enfant, en plongée ou ailleurs, se refroidit plus vite que celui d’un adulte. Le rapport entre sa surface corporelle et son poids est plus élevé, ses réserves, notamment en glucides, s’épuisent plus vite, et l’hypothermie peut donc survenir rapidement chez un enfant. Et comme en général ils préfèrent devenir bleus plutôt que d’avouer qu’ils ont froid et qu’il faut sortir, c‘est à l’adulte d’évaluer la situation, et d’adapter également le temps de plongée à la température de l’eau, même si l’enfant est équipé d’une combinaison. La cagoule est absolument indispensable en dessous de 20 degrés.
DES TROMPES D’EUSTACHE IMMATURES AVANT 7-8 ANS
Si l’âge de huit ans est considéré comme propice au démarrage de la plongée, c’est aussi parce que c’est à ce moment-là que les trompes d’Eustache arrivent à maturité. Elles nous permettent en principe d’équilibrer la pression entre l’extérieur et notre oreille moyenne sans trop de difficultés à l’âge adulte, mais le système fonctionne mal chez le jeune enfant. Et on le sait, un mauvais équilibrage est rapidement traumatisant pour le tympan. De même qu’en avion, il est souvent nécessaire à la descente d’aider nos tout petits à équilibrer leurs oreilles en buvant ou en suçant un bonbon, l’augmentation de pression sous l’eau leur pose problème jusqu’à l’âge de 7 ou 8 ans selon les enfants.
DES POUMONS EN DEVENIR
Rien ne laisse apparemment supposer que les enfants soient plus exposés que les adultes au risque de surpression pulmonaire, dès lors que leurs poumons ont atteint une maturité suffisante. Le corps médical estime là encore que huit ans est l’âge auquel le système pulmonaire est compatible ave la pratique de la plongée : la multiplication des alvéoles est terminée, il n’y a plus ce que l’on appelle de gaz piégés qui peuvent augmenter le risque de surpression, et même si certains éléments doivent encore gagner en maturité, on se rapproche alors d’un système pulmonaire « terminé ».
LIMITER LA PROFONDEUR
Néanmoins, on conseille de limiter la plongée à 5 mètres jusqu’à 12 ans, et de ne pas dépasser deux mètres pour un baptême jusqu’à 10 ans, 3 mètres entre 10 et 14 ans. On peut passer ensuite à 10 mètres à partir de 12 ans pour en enfant déjà aguerri. La limite de profondeur retenue par la Fédération a également pour but d’éviter la dissolution d’azote dans les tissus, et une éventuelle formation de bulles. Elle va de pair avec des plongées relativement courtes.
CHOISIR DU MATÉRIEL ADAPTÉ
Si vous décidez d’inscrire votre enfant dans un club de plongée, à l’année, ou de lui faire faire un baptême à l’occasion de vacances, assurez vous que la structure qui va l’accueillir dispose d’équipements adaptés. Une combinaison trop grande, qui baille, et la plongée sera vite gâchée par le froid. Une bouteille trop lourde, inadaptée à sa morphologie, et il se sentira écrasé et mal à l’aise. Ces dernières années, les fabricants ont développé nombre d’équipements enfants, bien sûr des vêtements adaptés à leur morphologie, mais aussi des embouts de détendeur compatibles avec leur bouche, des gilets, des bouteilles miniatures : tout existe désormais à leur taille !
PRIVILÉGIER LE JEU
Un bon plongeur est un plongeur détendu, et c‘est sans doute encore plus vrai lorsque l’on découvre l’activité enfant. L’apprentissage de la plongée dès 8 ans doit passer avant tout par le jeu et le plaisir : oublier la technique, pour que respirer dans un détendeur devienne complètement naturel, et que l’élément liquide devienne un terrain de jeu comme les autres. Dans ce sens, passer par la case « piscine » avant de découvrir le milieu marin peut permettre aux plus jeunes de gagner en aisance, en multipliant parcours, jeux de piste, pirouettes, tout ce qui peut contribuer à faire de l’enfant un véritable poisson.
ET DÉCOUVRIR LE MONDE
La première plongée en milieu naturel, qu’il s’agisse d’un baptême ou d’une première sortie après des entraînements en piscine, est toujours un moment fort pour un enfant : ils sont en général attentifs à mille détails, capables de rester en arrêt devant les tentacules mauves d’une anémone qui s’agitent dans le courant, de regarder de longues minutes de petits rougets en train de se nourrir sur le fond. Inutile d’aller loin et de palmer comme un fou, inutile de vouloir à tout prix tout leur montrer : leur capacité à s’émerveiller est intacte. Ils apprendront, poseront mille questions, auront envie au retour de retrouver dans des livres leurs découvertes du jour. Le but sera atteint : plonger ne sera plus seulement une fin en soi, mais le moyen d’explorer un autre monde.
Texte : Isabelle Croizeau
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j’en veux pas Nicolas de ton MF1. Lire mon foutoir 1ER degré,ce qui laisse présager qu’il y en a d’autres? comme quoi la plongée c’est plein de masos vu que ceux qui n’ont pas compris la première fois persévèrent! Voudrais-tu m’enseigner la plongée? non certainement pas, car tu serais obligé de demander un certificat du psy!——–et tu aurais probablement raison!
Les bulles ont envahies ma vie et je vois des “poissons pierre” partout, surtout la nuit ou je me réveille en sueur transis d’effroi! Les remontées gilet je connais,mais dans ma vie j’ai surtout connu “les remontées de bretelles” j’ai même connu un MF1 ou un BES “lire bon escagasseur de service” en Égypte et qui m’obligeait à boire 1litre et demi d’eau avant de plonger,sous prétexte qu’un médecin lui avait dit que ça rend le sang plus fluide et que ça évite les accidents de décompression (véridique) bref j’ai failli me noyer avant l’heure! puis de toutes façons l’eau c’est bien connu ça fait rouiller, et je préfère le whisky! Le même instructeur considérait qu’au delà de 30 Mêtres toute plongée était dangereuse! il l’aurait PADI pardon “pas dit” j’aurai pas compris———lol
En tous cas merci de tes posts et j’espère qu’un jour on se retrouvera dans les abysses