Une source de revenus
Après le Honduras, les Bahamas deviennent le deuxième pays de la zone Caraïbe à interdire la pêche aux requins. L’activité est désormais illégale dans les 630 000 kilomètres carrés qui entourent l’archipel. L’association américaine Pew Environment Group avait mené une large campagne autour de leur protection, en se basant notamment sur le bon vieux prinipe selon lequel un requin vivant rapporte plus qu’un requin mort. Chaque année, le tourisme “requins” rapporte en effet à l’archipel plus de 80 millions de dollars, et, toujours selon l’association américaine, un seul requin de réif rapporterait au cours de sa vie quelque 2 millions de dollars de retombées touristiques.
Privilégier un éo-tourisme intelligent
La diversité des espèces présentes aux Bahamas attire, de fait, de plus en plus de plongeurs : sorties à la journée ou croisières spécialisées se multiplient, autour des espèces phares comme le requin tigre ou le requin citron. Reste maintenant, comme le disait Bernard Séret dans nos pages il y a quelques mois, à veiller à ce que les plongées requins soient “réalisées intelligemment”. Il se disait “très favorable à l’écotourisme à condition que ce dernier soit bien fait”. Les autorités bahamiennes, au delà de la décision de protection, ont sans doute aussi maintenant un travail de sensibilisation des professionnels et des touristes, à mener à bien.