LE PARADIS DE L’INFINIMENT PETIT… MAIS PAS QUE…
Comme mentionné précédemment, plus de 1500 espèces de poissons de récif, 600 espèces de coraux durs qui représentent 75% des espèces connues à travers le monde… l’impression à chaque immersion est la même : densité, densité, densité… la faune et la flore de la région sont tout bonnement incroyables.
MANTA MANTRA : DU PUR BONHEUR
Les guides ont « construit » un muret derrière lequel ils placent les plongeurs afin d’éviter qu’ils effraient les animaux. Nous avons eu la chance de plonger par deux fois sur ce site, qui à chaque fois nous a réservé un spectacle de toute beauté.
LA VIE A BORD DU MSY SEAHORSE
Les 16 « guests » maxi sont véritablement dorlotés par les 14 membres d’équipages, dont 4 guides de plongée. Ils font tous preuve, il faut le souligner, d’une gentillesse et d’une disponibilité de tous les instants.
Dans la vie du plongeur-croisiériste, l’un des points importants est à n’en pas douter la cuisine. A bord du SeaHorse, elle est d’excellente qualité et servie à profusion. Mais… force est de constater, une fois de plus, que dans les zones « sous influence américaine » le choc culinaire est bien là. Imaginez-vous au milieu de nulle part, dans un cadre paradisiaque, où l’on vous sert du bœuf Strogonof, des lasagnes, du roastbeef, des spaghettis, du poulet à toutes les sauces… et de la soupe… au maïs, aux carottes, aux pois cassés, au minestrone… Il aura fallu feindre une mutinerie pour avoir une fois en tout et pour tout du poisson frais…trop cuit…
Autre point d’importance, dans cette zone l’alcool est taxé de 400%… Une bière locale vous coûtera 5 USD et un vin chilien près de 50… rien d’autre à l’horizon dans ce bar bien maigre. Si vous êtes d’humeur mojito ou pastis, n’oubliez donc pas d’embarquer une ou deux bouteilles lors d’un passage en duty free.
POUR CONCLURE
Il n’y a pas de secret, la biodiversité a un prix. Une telle vie sous-marine ne peut se développer sans apport en nutriments important, d’où une visibilité pouvant laisser à désirer… Un certain nombre de plongées ont été assez décevantes, ressemblant un peu à une immersion dans le lac Léman, pour la couleur verte de ses eaux, dans lequel de gros « flocons » tombaient en permanence… La température quant à elle n’est jamais descendue en dessous de 29°.
Petit bémol néanmoins, nous sommes partis en avril. La période recommandée pour les croisières va d’octobre à avril. Ce fut donc la dernière croisière de la saison sur Raja Ampat… L’ensemble des navires étaient en partance pour Komodo. Peut-être faut-il envisager d’y aller un peu plus tôt afin d’espérer avoir une meilleure visibilité.
La zone est par ailleurs constituée d’îles et d’îlots qui forment autant de goulets d’étranglement générateurs de courants parfois très importants. Malgré tous nos efforts, plus d’une fois, nous avons été embarqués vers le fond, stab gonflée à fond…
Les souvenirs sont néanmoins exceptionnels et la zone mérite d’être découverte. Près de 800 milles marins parcourus sur un bateau de “pirates” à l’autre bout du monde sans croiser grand monde à part des poissons et des coraux… si il y avait eu du rhum, nous aurions presque pu nous prendre pour
Jack Sparrow.
Pour 13 jours et 12 nuits à bord du MSY SeaHorse, il vous faudra compter 4475 € vols et transfert inclus. À cela, il faudra rajouter 160 USD de taxes portuaires et de parc marin et 160 USD de surcharge carburant.
Le MSY SEAHORSE était affrété dans son intégralité par Key Largo, ce qui nous a donné l’occasion d’effectuer la seule croisière 100% Française de l’année. Nous tenons à remercier Ziad El Zein de nous avoir donné les moyens d’effectuer ce reportage ainsi que pour l’efficacité dont l’équipe de Key Largoa fait preuve.
Texte & vidéos : Manuel Lewin
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A 60m? non je préfére pas imaginer vu certains resultats…