Le réalisateur globe-trotter, qui il y a six ans livrait avec Sharkwater un plaidoyer pour la sauvegarde des requins à travers le monde, revient sur le devant de la scène avec un film militant et ambitieux. Revolution, sorti hier sur les écrans canadiens, nous appelle à changer le monde, sous l’eau et sur terre !
QUATRE ANS DE TOURNAGE DANS 15 PAYS
Revolution est un documentaire. Mais surtout un voyage au long cours où l’on accompagne le réalisateur dans sa quête d’informations, à travers une quinzaine de pays et pendant quatre ans. Et si nos océans occupent une large place dans le film, ils ne sont pas déconnectés de la planète terre : c’est au contraire les interactions, les conséquences de toutes les activités humaines qui sont mises en lumière, des récifs coralliens en Papouasie-Nouvelle-Guinée, à la déforestation de l’île de Madagascar, en passant par les menaces sur l’environnement au Canada. Il explore nombre de thèmes qui réduisent aujourd’hui les capacités de la Terre à subvenir à nos besoins, dégradation de l’environnement, disparition des espèces, acidification des océans, pollution…
UN MESSAGE D’ESPOIR
Mais il ne se borne pas à dresser un constat alarmiste. Il s’interroge, pour tenter de comprendre comment on peut encore enrayer la situation. A travers les pays visités, il s’attache à montrer ceux qui luttent, seuls ou à travers des organisations, pour proposer des solutions, et agir. En martelant ce qui pour lui est une évidence : si les gens étaient mieux informés, ils se battraient pour leur avenir – et l’avenir des générations futures. Stewart est un optimiste, certains diront un utopiste, et c’est pour ça qu’il fait des films : pour nous embarquer avec lui dans la plus grande guerre jamais menée pour sauver la planète.
ENFANT DE LA MER
Passionné par les requins depuis son adolescence, Rob est à la fois moniteur de plongée et biologiste marin. Il a notamment travaillé au Kenya et à la Jamaïque, où il a commencé à faire des images sous-marines. Au début des années 2000, après avoir découvert des palangres dans les eaux des Galapagos, il décide d’entamer un combat pour la sauvegarde des requins, à travers un film qu’il va tourner pendant plusieurs années, son premier long métrage. Alors qu’il filme un entrepôt d’ailerons au Costa Rica, il sera notamment arrêté par la police locale, avec Paul Watson de Sea Shepherd. Mais leur action portera finalement ses fruits, en débouchant un peu plus tard sur un traité d’interdiction de pêche.
REVOLUTION DEJA RECOMPENSE
Son premier long métrage, Sharkwater ou Les Seigneurs de la mer, est sorti en France en 2008 et a remporté de nombreux prix. Quant à Revolution, il a déjà reçu le prix du public au festival de Vancouver en fin d’année, et le troisième prix au festival de Toronto.
Pour plus d’infos: http://www.therevolutionmovie.com
et http://www.facebook.com/revolutionmovie
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Fallait y penser à cette exposition virtuelle sous-marine et Scuba-People l’a réalisé! Trop fort et Magnifique à la fois.Félicitations