Un engin amphibie
Le principe du Platypus est de permettre aussi bien une navigation en surface, avec masque et tuba, qu’une navigation amphibie à 1,5 mètres sous l’eau en respirant sur deux narguilés reliés à un compresseur électrique. Alimenté par deux petits moteurs électriques, il a une autonomie d’une dizaine d’heures, ce qui permet d’envisager de longues randonnées sous-marines, sans effort, et avec la sécurité d’un support surface. Sa forme de catamaran offre une stabilité parfaite : à cheval sur une nacelle centrale, les pieds calés, les « platynautes » sont confortablement installés. Un ordinateur de bord indique en permanence le temps de plongée, et l’autonomie restant en énergie.
Imaginer des utilisations multiples
Les deux inventeurs du Platypus imaginent des utilisations multiples : initier le grand public à la plongée sous-marine, permettre à des personnes peu aquatiques de découvrir le plaisir de respirer sous l’eau, mais aussi servir de plateforme sécurisée à des plongeurs handicapés, permettre de surveiller la propreté des plages, ou encore servir de support surface pour le nettoyage des fonds côtiers en l’équipant de containers.
Développé par deux inventeurs
Le Platypus est développé par deux français : François-Alexandre Bertrand, fondateur de la société L’Idéothèque qui a conçu le projet, et Philippe Roulin, l’architecte naval qui a réalisé la phase préliminaire du Platypus au sein de son bureau d’études, Perspective Yacht Design. C’est en plongeant en Australie qu’ils ont choisi de donner à leur engin le nom local de l’ornithorinque, animal amphibie par excellence, étonnant mélange entre canard, et castor, qui pond des œufs mais a le pelage d’un mammifère. Et Platypus rime aussi avec Nautilus, dans le sillage du sous-marin mythique de Jules Verne.