Après le scandale de la viande de cheval, celui du poisson ? C’est la question qui se pose, après la publication, jeudi 21 février, d’une étude menée par l’ONG américaine Oceana révélant une fraude de grande ampleur portant sur les produits de la mer aux Etats-Unis, où un tiers des poissons consommés n’appartiennent pas à l’espèce que les clients avaient cru acheter.
LE THON ET LES VIVANEAUX, LES PLUS MAL ÉTIQUETÉS
RESTAURANTS DE SUSHI ÉPINGLÉS
Au total, 44 % de tous les lieux de vente visités vendaient des poissons mal étiquetés. Dans le détail : les restaurants de sushi avaient le taux d’erreurs le plus élevé sur leur carte (74 %), suivi par d’autres restaurants (38 %) et les magasins d’alimentation (18 %).
LA FRANCE IMPORTE 80 % DE SA CONSOMMATION DE POISSONS
Ces défenseurs de l’environnement s’intéressent à ces arnaques aux consommateurs parce qu’elles sont révélatrices d’un grave problème de surpêche. Des livraisons du monde entier remplacent des espèces régionales qui viennent à manquer. Ainsi le pangasius, prisé des grandes surfaces comme produit d’appel, a-t-il débarqué d’Asie sur les marchés occidentaux à partir de 2000. Ce poisson d’eau chaude et saumâtre a mauvaise réputation pour ses conditions d’élevage.
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enfin c’est pas trop tôt