Êtes-vous plongée sauvage ou hôtel-restaurant?

Il y a dans la plongée sous marine un petit coté aventure qui pique souvent notre imagination. Selon les caractères, au début on est parfois plutôt prudent (on le sera toujours ! ) et on ose pas forcément organiser ses plongées soi même. Puis avec l’expérience on se surprend un jour à ne plus faire que çà …

Dans la plongée, il y aussi des genres. Lorsqu’on y connait rien où pas grand chose, à moins d’avoir un esprit très aventureux de nature (c’est plus fréquent qu’on croit), on s’oriente vers un apprentissage auprès de gens qui connaissent. C’est une sage décision et cela permet de progresser bien plus vite en toute sécurité. Un fois qu’on a pris conscience de l’ensemble des nécessités de la plongées et qu’on a pris de l’expérience, vient parfois le jour où on souhaite se lancer par soi même, sur des sites familiers où dans des circonstances où «on le sent bien». On s’équipe au cul du camion, ou peut être a-t-on déjà franchi le stade de son propre bateau. Quoiqu’il en soit, on a évalué, planifié, et finalement on pris ses responsabilités. C’est un paradigme qui ouvre une liberté ultime. On est les maîtres du mooooonde ! 

Bien entendu ceci n’est possible que dans des circonstances bien particulières où on dispose de tout le matériel et des compétences nécessaires. Si on est en voyage avec peu de matériel, ou si on a faire face à des conditions de plongées inconnues, mieux alors vaudra s’en remettre à nouveau aux conseils avisés d’organisateurs locaux. 

En quelques années, j’ai poussé personnellement assez loin ce petit jeu jusqu’à devenir instructeur de plongée sous marine. Si j’ai gagné du coup la liberté (et la responsabilité qui va avec) d’organiser quelque plongée ou quelque formation que ce soit dans la limites de mes agréments, j’ai compris aussi le rôle «d’hôte de plongée». Planète Océan est intégralement équipé pour la plongée et  la navigation côtière et il y a disposition plusieurs équipements de plongée permettant de plonger été comme hiver. On peut se demander si le jeu en vaut vraiment la chandelle? La réponse qui me vient à l’esprit est que même s’il en fallait 36 (chandelles), j’investirai encore dedans !!!