Le festival mondial de l’image sous-marine…mi-figue, mi-raisin !

Le festival mondial de l’image sous-marine…mi-figue, mi-raisin !
Le festival de l’image sous-marine vient de se terminer, mes impressions varient entre l’enthousiasme et la colère profonde en passant par de nombreux points d’interrogations et des sentiments divers.

Enthousiasme :
· Pour le film d’Edward Snijders “Bonaire Bonanza” qui mérite largement la palme d’or en court métrage. Ce que je trouve regrettable c’est que ce film n’a pas été programmé dans les films projetés en concours et qu’il a fallu attendre le dimanche 18.00h pour le visionner ! Peut-être une question de langue ?
· Pour le film de le film de Yves Dewambrechies et Vincent Maran « Le pays de la mer (Zeeland) ». 47 minutes de pur bonheur, axé sur la faune et la flore, superbement filmé ; ils m’ont appris des choses !
· Pour l’accueil sur le stand de « doris.ffessm.fr » ; pour une fois il faut féliciter la 2F qui finance ce projet.
· Pour la photo panoramique du Satil (Eilat) avec 200 plongeurs ! superbe prouesse technique

Colère :
Lorsque je vois les images d’un plongeur qui se fait tracter par l’aileron d’un requin, pour les séquences qui sont manifestement « mise en scène » et pour le « Shark feeding ». Comment expliquer à nos élèves qu’il ne faut « rien toucher »…alors qu’ils voient ce genre d’images primées et faites par des « sommités » du monde sous-marin ? De plus les films contenant ce genre d’images sont primés ; les membres du jury se présentant comme des fervents défenseurs de la cause animale devraient, je pense, se remettre en question.

Amusement et éclat de rire :
Pour le film « Une source de vie » de Johan De Smedt lorsque j’apprends qu’en 1953 il y a eu « une grande sècheresse en Hollande » Sècheresse qui a décidé la construction du plan delta en Zélande !!! Il faudrait expliquer aux zélandais comment le 2 février 1953, ils se trouvaient sur les toits avec 1,5m d’eau au premier étage de leurs maisons en pleine sècheresse. Laisser de telles erreurs dans un film démontre un irrespect total du public.

Enervement :
· Pour le manque de rigueur dans l’organisation en général, la soirée « palmarès » était un véritable poème en la matière.
· Pour une programmation peu fiable et le manque de redondance en cas de panne de projecteur.
· Le mauvais éclairage des photos en concours.

Points d’interrogations :
· Il semble, que d’année en année, il y a de moins en moins d’exposants et certains m’ont avoué qu’il y a eu des prix bradés pour remplir le palais. Qu’en sera-t-il des futurs financements en cette période de vache maigre ?
· Beaucoup d’invités de la 2F, d’autres fédérations de la CMAS ainsi que la Présidente de cette organisation. Y aurait-il un rapprochent en vue entre le festival et la CMAS ? Et si oui, n’y aurait-il pas une mainmise de cette organisation sur le festival, qui au départ se voulait indépendant des organisations de plongée ?