Pourquoi certains aiment ils la plongée sous marine ?
Ce qui surprend dans ce loisir c’est qu’il y a de plus en plus de congénères qui pratiquent, et de moins en moins de poissons. On peut même penser que la prolifération des premiers est inversement proportionnel au nombre des seconds !
Je vais donc essayer de vous décrire une plongée que j’ai faite quelque part dans le vaste monde.
Si celle la ne vous convient pas vous pourrez toujours plonger dans votre baignoire en rêvant des paradis tropicaux, l’avantage c’est que ça coute pas cher et avec un bon tuba vous êtes pas limité en temps et surtout sans palier.
Pour plonger,d’abord il faut se lever tôt ce qui pour certains est un véritable chemin de croix, vu que c’est parfois l’heure à laquelle ils pensent à dormir. Bref tout ce beau monde se retrouve sur un bateau qui titube sous la houle du petit matin. J’ai dit le bateau, car je suis gentil, et j’édulcore les inconditionnels noceurs qui n’ont pas encore cuvé la cuite de la veille. Bref tout ce beau monde attend patiemment le briefing qui ne tarde pas a arriver.
Aujourd’hui c’est un grand barbus qui arrive sur de lui avec une maquette qui n’a rien à envier aux plus mauvais dessins du plus mauvais caricaturiste de la plus mauvaise bande dessinée.
Et il commence en Anglais rapide siou plait. Vous remarquerez que j’ai dit Anglais rapide et non pas Anglais littéraire qui seul peux nous aider à comprendre ce qu’il dit !
Bref on ne comprend rien, d’autant plus que parfois il fait des gestes incompréhensibles pour le profane. Il parait que c’est pour nous dire comment communiquer entre nous. Au début je croyais d’ailleurs qu’il y avait quelques sourds dans l’assemblé ce qui m’a d’ailleurs était confirmé plus tard par un médecin du sport, car les plongeurs finissent tous sourds c’est bien connu. Il termine son allocution en nous disant qu’en frappant trois coups sur la coque du bateau il faut tous remonter en vitesse. Je connaissais les trois coups à l’entrée d’une pièce de théâtre, mais je ne connaissais pas les trois coups marins ! on prend congé et tout le monde applaudis je ne comprend d’ailleurs toujours pas pourquoi vu que j’ai rien entravé !
Et on s’équipe ! Suprême galère car il faut enfiler un gadget qu’on appelle stab, je ne comprend pas pourquoi vu que pour le moment ça serait plutôt de l’instabilité car j’ai plusieurs fois faillis me ramasser sur le pont. On enfile les trucs aux pieds qui nous font plus ressembler à des canards qu’a de grands sportifs, et on se dirige tous sur le pont d’envol.
Vous remarquerez que j’ai dit pont d’envol et non mise à l’eau, car il s’agit bien d’un envol qui se termine mal, vu qu’au lieu de monter on descend dans les abysses, enfin en principe ! car il ne faut pas oublier de prendre un tuyau et de vider de l’air pour passer du clair à l’obscur !
On m’a souvent demandé quelles sont les premières sensations à la mise à l’eau ? ben pas grand chose vu qu’il y a des bulles partout, et il faut vite dégager l’aire de débarquement car on risque de recevoir un quidam plus pressé que les autres sur la tête !
Les premiers mètres sont les plus difficiles car il faut pratiquer la « Valsalva « mot barbare et ésotérique issu il est fort probable de l’appartenance d’une pythie grecque pratiquant en son temps le palme masque tuba. Si vous avez la chance de passer cette épreuve a vous les grands fonds. Il est à remarquer que beaucoup ne réussissent pas, car ils ont mal aux oreilles, c’est vrai que je les comprends un peu, vu le babillage des anciens pas du tout avares de conseils, mais pas toujours éclairés.
Il y a une chose d’importance en plongée, c’est un sport qui se pratique au minimum à deux. Pour les grandes chevauchées à plusieurs, bien lire le mode d’emploi car les pertes de congénères qui remontent sur le bateau des autres car ils ont perdus leur petits camarades sont légions, surtout dans des régions très fréquentées comme l’Egypte ou les bateaux se touchent et ou la promenade ressemble plus à l’avenue des champs Elysées un jour de 14 juillet qu’au petit paradis prés cités par les nombreuses brochures traitant du sujet. Si ça vous arrive pas de panique que dit le manuel ? vous faites un tour d’horizon pendant 1 minute, vous essayez de repérer des bulles, preuve que votre ou vos camarades respirent encore, et si vous ne le, ou les retrouvez pas, vous remontez doucement en n’oubliant pas de dire une fois sur le bateau au chef « maton » instructeur que vous avez tout fait pour que cette plongée soit conviviale, car ils aiment pas ça. Si vous avez réussi a passer toutes ces épreuves à vous les poissons. Attention comme les humains il y a de tout. Certains sont méchants, d’autres tout a fait sympathiques avec de bonnes bouilles de paysans auvergnats.
Ah j’oubliais ! tout à la magie de la faune sous marine j’ai omis de vérifier mon air. Si vous en avez plus, pas grave faut demander au copain en lui faisant un vilain signe qui veux dire « si tu m’en donnes pas je te coupe la gorge » ceux qui connaissent ce signe comprendrons pourquoi !!! d’où l’expression bien connue « tu me pompes l’air » A la fin de ses aventures c’est pas finis il est temps d’aller au palier pour cela il faut gonfler un machin dit parachute qui est un paradoxe linguistique vu qu’il n’y a pas de chute mais plutôt une remontée. En principe il faut rester 3 minutes voir plus pour évacuer zozote. Vous en aurez bien besoin vu les aventures que vous avez subis !
Si après cette lecture vous persévérez toujours dans vos phantasmes aquatiques je vous recommande de plonger ZEN et de, gérer toutes les situations même les plus incongrues,.
Franck
1 commentaire
je te l’ai dit, le plus tard possible !