La Caroline du Nord, n’est pas une destination très connue par les plongeurs de France. Pourtant, de l’autre côté de l’Atlantique reste une région remplie d’épaves à découvrir.
Photo: Tanya Houppermans
On peut y accéder en utilisant notamment les vols de la compagnie Delta Airlines. L’aéroport le plus proche est celui de Durham. La ville qui nous concerne s’appelle Moorhead City, une petite station balnéaire qui compte en moyenne 42 000 habitants. La meilleure saison pour y plonger est de juin à septembre.
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La visibilité y est plutôt bonne, entre 21 et 30 mètres pendant la saison; néanmoins, elle peut se réduire avec la profondeur. La température de l’eau atteint généralement une moyenne entre 23 et 27 degrés. Les sites de plongées sont accessibles à partir du niveau 1 ou d’un Open Water, avec au minimum 50 plongées. Il est toutefois fortement recommandé d’être certifié au Nitrox, il faut donc malgré tout, une petite expérience en plongée avant de s’y aventurer.
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Les épaves les plus réputées sont: Le U Boat un sous-marin Allemand et le U352 qui à été coulé durant la deuxième Guerre Mondiale pendant la bataille de l’Atlantique. Ce site a été découvert en 1972 et a été le sujet de nombreux documentaires sur la chaîne de télévision History. Le site gît à 30 mètres de fond et reste assez accessible. Une autre épave à voir et qui reste un must, est le tanker “Atlas”. Cette épave gît verticalement à 35 mètres de fond, ce qui la rend aisément accessible aux plongeurs de tous niveaux.
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Ce site est particulièrement notable car il possède une faune très riche. Ces épaves sont toutes aussi riches et passionnantes les unes que les autres. Avec un peu de chance on peut y croiser des barracudas, des tortues, des raies mantas, des dauphins, des Requins Bulldogues, Nourrices ou Tigres. Il est fort probable d’y croiser des Requins Taureaux, plus connus sous le nom de Sand Tiger Shark. Le Sand Tiger Shark est un requin extrêmement impressionnant dû à sa forme allongée. Sa dentition très apparente le rend unique. La particularité de la Caroline du Nord ne réside pas uniquement à travers ces épaves historiques ou encore à la variété des différents requins, mais plutôt à sa faune exhaustive. On peut effectivement y croiser des bancs de plus d’une cinquantaine de poissons ce qui est tout à fait exceptionnel.
Photo: Tanya Houppermans
Tanya Houppermans, une photographe internationale et experte très réputée de la région, elle travaille aussi à l’Aquarium où des études y sont effectuées à ce sujet et nous en apprend un peu plus sur la présence de ces requins. D’après leurs recherches, les épaves de la région serviraient aux requins d’arrêt migratoire, étant de véritables garde-manger avec les nombreux bancs de poissons que l’on y trouve. D’autres chercheurs pensent que cela pourrait être tout simplement un arrêt de repos durant leur long périple migratoire.
Photo: Tanya Houppermans
Ces requins sont protégés aux États-Unis. Depuis 1997, il est strictement interdit de débarquer cette espèce à terre (entier ou en morceaux). Ils restent toutefois victimes de la pêche pour causes accidentelles des prises des chalutiers (des filets et des longues lignes).
Photo: Tanya Houppermans
Le Sand Tiger Shark est le requin avec le taux le plus bas de reproduction. Contrairement à d’autres espèces, ils ne se reproduisent que tous les deux ans. Durant la grossesse, les embryons se nourrissent des autres œufs et peuvent ainsi se nourrir de “leurs petits frères”. En général les portées sont de maximum 2 requins, et réserve un sort funeste pour les embryons de Taureaux.
Photo: Tanya Houppermans
Aujourd’hui, ils n’arrivent plus à s’y maintenir par leurs propres moyens. Protégés, défendus, mais pas (encore) nourris par les écologistes et zoologistes d’Afrique du Sud, leur démographie n’a toujours pas progressé positivement. ‘’Leur taux de survie chute”, explique une étude menée par l’Université d’Exeter et de Cape Town, datant de février 2017. “Les manchots en bas âge cherchent des endroits où la mer offre de basses températures et un important taux de chlorophylles” peut-on y lire, “ce qui veut dire qu’ils cherchent une forte présence de plancton et de poissons qui se nourrissent”. Mais les événements provoqués par l’homme telle que la pêche industrielle, mais également le réchauffement climatique (que subit la Terre), empêchent ainsi l’oiseau marin de refaire son nid dans un endroit stable. Les courants marins du Cap ne semblent plus adaptés. Pourtant les écologistes n’ont pas dit leur dernier mot.
Photo: Tanya Houppermans
Sur terre la région est splendide. Il est préconisé de visiter ses belles forêts et de profiter de ces excursions terrestres. Culinairement parlant, nous sommes loin de la gastronomie française, toutefois la région est réputée pour ses fruits de mers sans oublier les spécialités variées de barbecues et de viandes fumées. Cherchez à vous restaurer dans les “diners” ou les “drives” qui restent des endroits populaires et folkloriques des Etats-Unis.
Photo: Tanya Houppermans
Si cette destination vous fascine, Nature Plongée y organise un séjour de fin juin a début juillet. En plus du guide de palanquée, Tanya sera avec vous sur le séjour et vous offrira des conseils en photos ainsi que toutes ses expertises sur les requins.
Le séjour est ouvert à tout types de plongeurs. Cela dit comme précisé dans l’article, il faut auparavant avoir un minimum de 50 plongées.
Nature plongée vous offre un voyage complet avec vols inclus, 10 plongées et l’hébergement avec le petit-déjeuner, à partir de 2475 euros par personne.
Pour plus d’informations contactez Ziad sur contact@nature-plongee.com
ou sur:
http://nature-plongee.com/sejour-plongee-aux-usa-a-morehead-city-avec-olympus-dive-center/
Texte: Bam Bam