Ceux qui comme moi maîtrisent à peine le « clic droit » vont avoir du mal ! Mais pour les autres, une nouvelle ère est en train de s’ouvrir grâce aux outils informatiques : modélisation, 3D, bases de données partagées pourraient bien changer notre quotidien de plongeurs. Philippe CARREZ, de la société SubOceana, nous explique comment, et fait le point sur de nouvelles possibilités.
NOUS ENTRONS DANS UNE NOUVELLE ÈRE
Sciences participatives, réalité virtuelle, réalité augmentée, outils immersifs : le développement des nouvelles technologies et Systèmes d’Information Géographique (SIG) bouleverse la représentation, la découverte et l’exploration des fonds marins. Collecte de données, simulation, modélisation en 3D des sites sous-marins auront un impact indéniable sur la façon dont les professionnels de la plongée, du tourisme subaquatique et les scientifiques communiqueront auprès des plongeurs et du grand public. En quelques volets, nous allons dresser un état de lieux et présenter quelques astuces pour réaliser vous-même votre modèle 3D de base.
UNE AVENTURE DE 25 ANS
Les premiers jeux vidéos interactifs sont apparus au grand public en 1974… Il aura fallu attendre 10 ans pour voir apparaître les premiers simulateurs de plongée destinés à la formation comme « It’s a Good Day to Dive (Philippe Carrez – 1986 sur Atari STF), puis en 1998 « Sirena » (Jean-Noël Morlet – 1998 sur PC), HEPS le Plongeur Virtuel (Suboceana – 2006 sur PC et MAC) et le Computer Diving SimulatorTM de PADI (Suboceana – 2009 sur PC et MAC. En parallèle à ces outils de simulation, sont sortis plusieurs jeux vidéos, dont les plus aboutis au niveau graphisme sont par exemple EverBlue (CapCom – 2002 sur PlayStation) ou EndlessOcean (Nitendo – 2007 sur Wii). En 2011, un collectif de designers (dont le directeur des animations du film Avatar®) on monté le projet TheBlu, dont le but est de créer et échanger des objets et environements 3D en ligne sur le thème des océans.
LA RÉVOLUTION DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES
Nous sommes en 2012, et les 5 dernières années ont vu pousser aux cotés des sites communautaires ou blogs historiques de la plongée sous-marine les réseaux sociaux, donnant à chacun la possibilité de partager des informations en ligne. FaceBook, Google+, Scuba People… des milliers de photos sous-marines et d’informations sont collectées, échangées et diffusées tous les jours.
Avec ces nouveaux réseaux, l’utilisateur devient le vecteur et le média de communication, tout va plus vite. C’est sur ce constat que se sont montés les plateformes collaboratives UnderseaLog et Oceanyd (Alain Dinis– 2007 sur le web) puis plus récemment, le projet de Cousteau Diver’s.
CHAQUE PLONGEUR EST UN CAPTEUR D’INFORMATIONS
On entre dans ce que l’on appelle les sciences participatives : chaque plongeur devient un capteur d’informations, et ces infos sont collectées et organisées dans des bases de données internationales. Le tout est ludique tout en formant un outil d’une puissance incroyable.
Il est désormais possible à un plongeur ou un club de s’organiser pour collecter les données qui vont lui permettre de créer le modèle 3D de ses sites préférés, pour ensuite en proposer une visite virtuelle. Promotion du tourisme, simulation, formation, jeu, tout est possible.
Nous vous proposerons dans les prochains volets quelques pistes qui vous permettront de lancer le projet chez vous, sans investissement ou nouveau matériel…
DÉCOUVREZ THE BLU EN EXCLU
Suboceana est partenaire de TheBlu et vous offre avec scuba-people.com 500 invitations pour découvrir le travail de designers 3D du monde entier.
Il suffit d’aller sur http://theblu.com et d’utiliser “suboceana” (sans les guillemets) comme INVITE CODE, puis compléter les autres cases avec vos infos personnelles.
TheBlu est uniquement orienté “Design”, et le travail de suboceana dans ce projet sera de trouver les passerelles avec le monde de la plongée et modéliser des sites avec de vraies données environnementales et bathymétriques.
0 commentaire
Merci Thierry… Le Cône G. fait entre 6 et 10 cm.
Oui effectivement, tu as raison de parler de préhension de ce mollusque, dans la façon de prendre celui-ci, on peut éviter de se faire piquer…faut-il encore rester particulièrement prudent, car avec cette “bestiole”, si tu ne fais pas gaffe… ou pour un non spécialiste, tu joues tout simplement à la “roulette russe“…
Donc, comme disait Christophe L. : “Pas touche” !