Le président des îles Maldives, Mohamed Waheed, a annoncé mercredi 20 juin à Rio de Janeiro que son pays, un des plus directement touchés par le réchauffement climatique, deviendrait d’ici à cinq ans “le premier pays à devenir une réserve marine […], la plus grande du monde”.
Devant les 191 pays membres de l’ONU réunis à Rio, il a cité les progrès faits par son pays en matière de développement durable, et a rappelé que son pays avait établi cette année “la première biosphère de l’Unesco” dans un de ses 20 atolls.
Le président Waheed a annoncé que son pays serait, dans un “délai court”, qui pourrait être “cinq ans”, “le premier pays à devenir une réserve marine”, qui constituerait la “plus grande réserve marine du monde”. Dans cette réserve, la pêche serait “durable et écologique, excluant les techniques détruisant la biosphère”, a-t-il dit en référence à la pêche industrielle. “Les Maldives sont déjà un sanctuaire pour les requins, les tortues et de nombreuses espèces de poissons de l’océan Indien, a-t-il rappelé. Le commerce de ces espèces est interdit aux Maldives.”
Sue Lieberman, sous-directrice de l’ONG américaine Pew Environment Group, a estimé que cette annonce était “très significative” et constituait “un grand engagement”, le statut d’une réserve marine étant beaucoup plus contraignant que celui d’une zone protégée.
“Techniquement, il ne peut y avoir aucune extraction dans une réserve marine, il n’y a pas de pêche industrielle, pas de mine, a-t-elle indiqué à l’AFP. C’est l’équivalent sur mer d’un parc national.” Selon elle, le président des Maldives semblait impliquer toute la zone économique exclusive de l’archipel, soit 200 miles nautiques autour des côtes. “Les Maldives sont un petit ensemble d’îles, mais c’est un grand pays quand on compte leur océan”, a-t-elle ajouté.
Cette annonce intervient une semaine après que l’Australie a fait savoir qu’elle allait créer le plus vaste réseau au monde de réserves naturelles marines, en érigeant des limites strictes sur la pêche et l’exploration pétrolière et gazière off-shore sur 3,1 millions de km2, soit plus d’un tiers des eaux territoriales australiennes.
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Salut Julien
J’ai jeté un oeil vite fait (rapide pause déjeuner) mais j’y retournerai ce soir plus longuement. Première impression, la page d’accueil est agréable et facilement “lisible”. Peut être prévoir d’étendre ton site avec les mêmes pages en français et positionner des petits drapeaux indiquant les langues. A plus, je retourne au taf ! Et bravo, c’est un travail long et fastidieux.
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