La trente-neuvième édition du Festival Mondial de l’Image Sous-Marine aura lieu du 31 octobre au 4 novembre prochains, avec à sa tête une nouvelle équipe. Dans la continuité de la manifestation créée par Daniel Mercier, toujours président d’honneur, le FMISM va néanmoins évoluer. Nous avons demandé à Rémi Attuyt, nouveau directeur, de nous expliquer dans quelle direction.
ENRICHIR LE FESTIVAL
« Rien ne va changer, mais le festival va s’enrichir » : Rémi Attuyt, entré en fonction il y a quelques semaines, tient à ce qui a fait le succès du festival. On continuera à projeter des films et des images de tous les horizons, à donner la parole aux professionnels mais aussi aux amateurs, à faire la part belle à l’originalité, à l’enthousiasme, à la passion de l’image. On retrouvera les exposants présents chaque année. « Ce que nous voulons, précise-t-il, c’est s’ouvrir encore plus au public, donc l’impliquer de manière plus importante ce qui est un véritable enjeu car nous devons étoffer l’offre qui lui est faite »
UN MESSAGE POSITIF SUR NOS OCÉANS
Sous l’impulsion de Philippe Vallette, désormais Président de la manifestation mais aussi directeur de Nausicaa, le Centre de la Mer de Boulogne, le festival se veut aujourd’hui un véritable creuset qui rassemble toutes les énergies autour de notre planète mer : un forum où se rencontrent grand public, professionnels et communauté scientifique, autour d’initiatives positives pour sauvegarder nos océans. Une dimension qui va passer notamment par la multiplication de conférences, autour du monde marin dans son ensemble.
ACCENTUER LA DIMENSION INTERNATIONALE
Réseau International des Aires Marines Protégées, Forum des Océans, UNESCO : autant d’institutions qui doivent désormais avoir toute leur place au sein du festival. Parce que dans une optique de sauvegarde de notre patrimoine sous-marin, la seule solution viable semble bien être de multiplier les actions communes : qu’il s’agisse de législation, de mesures de sauvegarde ou de campagnes de sensibilisation, seule une coopération mondiale pourra avoir des effets positifs.
APPRIVOISER UN NOUVEAU PUBLIC
Ces dernières années, le grand public a été moins nombreux à arpenter les allées du festival. Et c’est l’un des défis que souhaite relever la nouvelle équipe. Le but de la prochaine édition est à la fois de faire venir le public marseillais, mais aussi d’attirer à nouveau les amoureux du monde marin venus d’ailleurs. En s’appuyant sur la situation géographique de Marseille, le pari est réalisable. Et le prix des entrées va baisser cette année de façon significative, pour passer de 15 à 9 euros, et à 7,5 euros en tarif réduit.
THÈME 2012 : LES ÎLES
Cette année, le thème retenu pour le festival est « Les îles ». Elles sont souvent, dans toute leur diversité, de l’Atlantique au Pacifique ou à l’Océan Indien, le symbole de la beauté et de la fragilité de nos océans : les connaître, les protéger, les aider à faire face aux menaces qui pèsent désormais sur elles est très exactement en accord avec le message que souhaite désormais, plus encore qu’avant, faire passer le Festival.
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@ Marie-Aline : Quel plaisir de lire ton billet ! ça va encore jaser dans les chaumières (cf le billet de Franck Tellosa et les réponses) !
Ceci dit, la plupart des plongées dans les eaux chaudes sont des structures Padi et le GO-Padi de service à bord, change de groupe toutes les semaines et je crois qu’il se moque complètement de nos avis.
Même en argumentant comme tu l’as fait,
– au mieux, j’ai obtenu la mine compatissante de circonstance, une écoute polie, et la réponse qui va avec « oui, mais tu comprends, s’il y a un problème, ça gâchera les vacances de tout le monde puisqu’on sera obligé de rentrer », ce qui est vrai.
– Et au pire, la menace de priver tout le monde en mouillant sur des sites dont le fond sera à 20 mètres, pointé du doigt le/la fautif, avec la conclusion, « be ok if you don’t want to be the person everyone hates » – restez tranquille si vous ne voulez pas être la personne que tout le monde déteste ; première demi-heure à bord, discours de bienvenue !
A la question « avez-vous des questions », « oui ! Le cursus Padi s’est-il doté d’une spécificité plongée totalitaire ?! » Chacun ayant marqué sont territoire, durant le séjour nous avons échangé un petit signe de tête en guise de bonjour et nous sommes soigneusement évités. Même s’il y va de la sécurité, de la sérénité (mot à la mode !) et du bien-être de chacun durant le séjour, j’ai trouvé cette présentation pour le moins, déplacée et d’un grand manque de tact. Et au cours du même séjour, voyant un advance Padi donner de l’air à un apnéiste à 5 mètres, j’en ai conclu qu’ils préféraient la surpression pulmonaire à l’accident de décompression !
Je veux bien qu’on m’emmerde avec la plongée sans déco, mais j’attends du DP – puisqu’il était présent – qu’il intervienne et qu’il explique le pourquoi du comment, au plongeur qui a donné de l’air, ce qui n’a pas été le cas. A part le côté monnaie, ils apprennent quoi ?
Plus je rencontre de moniteurs purement Padi, plus je les trouve pénibles et formatés, leurs clients-plongeurs étant des produits à gérer (je schématise). Le peu que j’en ai vu : je ne leur fais pas confiance. En croisière, je demande où se trouve l’oxy, je souhaite savoir comment s’ouvre la valise, ce qu’il y a dedans, et je garde à portée de main l’aspirine et l’eau.
L’exception justifie la règle, j’en connais d’excellents, pédagogues, intelligents, instinctifs, avec lesquels j’ai bien accroché et qui nous ont montré leur site fétiche, Michel à Moorea, Gabriel à Filitheyo – Maldives, Didier à Playa del Carmen et Guido à Mabul/pompom. Et comme par hasard certains ont une formation MF1 ou BEES1. Etonnant non ?