#Diversign… ou la part du Colibri? Je m’explique.
#Diversign quézaco? Une idée, des photos, un concept, une communauté, une marque, des actions?
Ben… les six mon capitaine!
Je crois que cet article est utile pour que les choses soient claires pour tout le monde. J’ai reçu pas mal de questions qui démontrent d’un intérêt certain, mais aussi d’une nécessaire explication plus détaillée que celle donnée sur les réseaux.
Tout est venu d’une idée de ma moitié qui, à une ou deux reprises, m’a fait prendre la pose de dos, en levant le bras et en faisant le “Ok” (The #Diversign, internationalement connu et utilisé par les plongeurs du monde entier), devant de jolis paysages ou de beaux monuments.
Les photos étaient franchement sympas et, d’une ou deux, on a commencé à en faire une à chaque périple lointain, ou devant chaque endroit de nature retenant notre attention, provoquant au passage quelques réactions amusées, condescendantes, voire une certaine dérision, y compris de nos proches (si si on vous a vus!) nous jugeant a minima “originaux”. Comme on dit à Nice “M’em bati”!!
La première a été prise en novembre, à Hong Kong, il y a déjà six mois… à peine six mois!
De là, beaucoup de discussions en famille et entre amis, de lectures aussi sur l’environnement et la planète qui va mal, les coraux qui blanchissent, les océans qui se remplissent de plastiques, les espèces qui se raréfient, le dérèglement climatique… J’ai du reste commencé à rédiger des articles sur ces sujets.
En bref nous nous sommes mis à réfléchir à tout ce qui ne va pas, et tout ce qu’il faut changer dans nos comportements pour espérer améliorer à notre petit niveau la situation. Juste pour ne pas seulement se décharger sur les gouvernements, qui ont leur part à faire évidemment, mais se dire qu’individuellement nous devons aussi nous prendre en charge. Tout un concept!
Alors l’envie d’interpeler, d’informer, de sensibiliser est ensuite venue, d’inviter le plus grand nombre à la réflexion. Un travers de communiquant, avoir envie de communiquer? Oui sans doute…
Former une communauté de gens qui partagerait la même idée, la même envie, ressentirait la même urgence, avec une signe de ralliement, visuel, “#Diversign”…
Avec mon conjoint et mon fils nous avons alors eu l’idée de transformer ces photos en identité visuelle, pour que l’idée soit personnalisée, en créant un logo.
Puis mes “deux hommes” Pascal, mon fils, et Jean- Michel qui partage ma vie, ont alors eu l’idée de déposer une marque et de créer une société. Son objet? Faire fabriquer des vêtements, d’abord des tee- shirts, puis des débardeurs, des sweat- shirts, des casquettes, des produits plus spécifiques aux plongeurs (les premiers spectateurs du désastre organisé que nous, humains, imprimons “au dessous”) aussi, des bandeaux de masques, des bandanas pour les cheveux des dames (en plongée on ne sait jamais quoi faire de sa frange disgracieuse!!)…
Ces produits seront bientôt disponibles dans une boutique en ligne. Une partie du produit des ventes sera consacrée au financement d’actions mises en oeuvre par des associations en charge de la protection de l’environnement, plus spécifiquement d’actions relatives à la protection des océans et de leurs espèces en danger.
Ambitieux? Irréaliste? Idéaliste? Naïf! OUI! OUI! OUI! ET OUI!
Et alors? Cela me rappelle l’histoire du colibri, vous la connaissez?
Très résumée voici l’histoire de la part du colibri, tirée d’une légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi, son fondateur: Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : “Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu!”
Et le colibri lui répondit : “Je le sais, mais je fais ma part.”
Une jolie histoire, version plus poétique. de cette célèbre citation de F. Roosevelt:
“Il est dur d’échouer mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir” disait cet homme célèbre. Cela a toujours été ma maxime préférée. Elle a dicté mes pas. Elle me vient de ma mère et je pense l’avoir transmise à mon fils avec son goût de l’entreprenariat.
Peut- être nous n’y arriverons pas et que la vente des produits ne parviendra même pas à couvrir les frais engagés. Tant pis!
Ou peut être qu’un plus un, plus un, plus… permettra d’y parvenir. C’est un pari que nous faisons!
Mais sans vous et votre relai… ce sera difficile!
Le ferez vous avec nous?
Mais en fait vous avez déjà commencé!!
Oui, quel plaisir de voir vos premiers posts dans le groupe éponyme (où nous sommes déjà prés de 2500) publiés (De Mayotte, de Bali, du Sénégal, de l’Ile Maurice, de Corse, de Londres, d’Italie, d’Espagne, d’Israël, de Thaïlande et des 4 coins de France!!) et notre devise adoptée:
“Individually we are one drop, togegher we are the ocean” (Satoro Ryunosuke)
Rejoignez- nous ici: https://www.facebook.com/groups/726359184238561/. Nous sommes déjà. plus de 6000 :)!!