L’apnéiste autrichien Herbert Nitsch a tenté le 6 juin dernier une descente record en apnée no limit à 244 m (800 pieds) de profondeur à Santorin, en Grèce.
C’est après la remontée que son équipe de soutien a déclenché le plan d’évacuation vers l’aéroport de Santorin, d’où il a rejoit Athènes afin d’être placé dans le caisson de recompression de la marine grecque.
Après 3 séances de caisson, son état semble ne plus être préocupant et il ne devrai garder aucune séquelle de cette plongée à 244 mètres!!!
Pilote pour la compagnie “Austrian Airlines”, Herbert Nitsch est tombé dans les profondeurs par accident: lors d’un séjour de plongée en 1999 prévu avec bouteilles, ses bagages sont perdus pendant le voyage, ce qui l’oblige à se rabattre sur l’apnée.
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J’adore les discussion pour rien. C’est pourquoi je m’en mêle. L’interdiction de plonger avec déco relève simplement de l’ignorance totale de ce qu’est…la décompression. C’est pourquoi on ne peut en aucun cas invoquer la sécurité pour imposer ce genre de règle débile. Si quelqu’un ici peut répondre à la question qui va suivre, alors il peut justifier les mesures absurdes dont parles avec raison Marie-Aline, la question ? la voilà: c’est quoi la courbe de sécurité ? c’est une notion sectaire et totalement dépassée. Je dis sectaire parce qu’elle consiste en effet à réduire la connaissance des phénomènes de saturation/désaturation à une seule chapelle, celle de PADI en l’occurrence. Je réalise depuis 12 ans des comparatifs de modèles de décompression pour un magasine français et ces mesures sont riches d’enseignements. En effet, sur la base d’un week-end type que nous suivons scrupuleusement pour pouvoir comparer, nous obtenons des temps de remontée, car je ne veux pas limiter la désaturation aux paliers qui ne sont qu’une forme de décompression, la remontée en elle-même est tout aussi importante, des temps totaux donc qui vont du simple au double d’un modèle à l’autre et je parle de modèles actuellement sur le marché. Voici donc l’absurdité de cette histoire de courbe de sécurité: deux plongeurs font strictement la même plongée, allez, ils se tiennent par la main jusqu’au moment d’entamer la remontée, l’un remonte avec un modèle RGBM deep stop, Mares ou Suunto, il devra s’arrêter, par exemple, une minute à mi profondeur, première réprimande, puis 5 minutes à 3 m et pourquoi pas 3 minutes de plus pour le palier de sécu recommandé, l’autre, qui plonge avec un Océanic en mode DSAT Roger and Powell, le modèle le plus vendu aux états unis comme par hasard, va lui passer à coté sans s’arrêter et lui faire coucou de la main, cette plongée est bien réelle, je l’ai sous les yeux dans mes tests, leur état de saturation est le même, c’est seulement leur modèle de décompression qui diffère. Lequel est le plus en sécurité, pour reprendre l’argument lu dans ce forum, celui qui fait des paliers ou celui qui n’en fait pas pour la même plongée ? Si un moniteur veut imposer ce genre de principe absurde et relevant de l’ignorance, alors qu’il aille au bout du concept et impose un modèle de décompression, ça va filtrer les clients au moins. Et le plus important dans tout ça, c’est de bien prendre en compte qu’il y a bien longtemps que l’on utilise plus, dans les systèmes modernes, cette notion de plongée sans palier, cela n’existe pas, il n’y a que des plongées avec ou sans palier dans l’eau, lesquels, demandez aux médecins, ne sont que des paliers préparatoires au palier le plus important : celui qui commence quand on arrive sur le bateau en état de sur saturation, la preuve, on ne peut pas voler, il ne faut pas faire d’effort, pas d’apnée etc etc.., alors tant qu’à faire, si on veut parler de sécurité, autant arriver sur le bateau avec une sur saturation la plus limitée possible, ce qui veut dire avoir fait plutôt un peu plus qu’un peu moins de paliers dans l’eau. L’argument de la sécurité ne peut en aucun cas être avancé pour ce genre de discrimination, la seule explication, je rejoint l’auteur d’origine de ce post, c’est une formation péremptoire qui ne laisse aucune place à la réflexion mais se contente d’appliquer à la lettre des procédures standards.
Cela dit Marie Aline, les DP Egyptiens dont tu parles ont été sans aucun doute formé à la va vite et n’ont pas encore l’expérience qui leur permettrait peut être de faire la part des choses, il faut savoir que depuis peu la lois Egyptienne impose un DP pour 8 plongeurs sur les bateaux, là ou il y avait souvent un seul guide sur un bateau de 24 clients il en faut désormais 3, alors pour éviter 3 salaires d’européens, beaucoup de centres se sont empressés de former à l’économie des moniteurs recrutés parmi les équipages, ce que je trouverait tout à fait louable si on allait