Quand “DARWIN” passe par là avec sa théorie de l’évolution, cela nous donne une bouffée d’oxygène pour le futur et une bonne leçon aux primates que nous sommes qui s’acharnent à détruire ce poisson apparut il y a 400 millions d’années sur terre, nous démontrant sa capacité d’adaptation et qu’il sera encore là bien longtemps après que l’homme aura disparu ! Lisez la suite de l’article que j’ai relevé de, http://www.20minutes.fr/sciences/851667-premiers-requins-hybrides-decouverts-large-australie, c’est très intéressant ! Bonnes Bulles …….
Thierry / www.capdive.com
” Des requins hybrides découverts au large de l’Australie “
Des scientifiques ont annoncé mardi avoir découvert les premiers requins hybrides au monde dans les eaux australiennes, signe probable, selon eux, que ces prédateurs s’adaptent au changement climatique. La reproduction croisée du requin australien à pointe noire, qu’on trouve près des côtes de ce pays, à celle du pointe noire trouvé ailleurs dans le monde, a des implications pour l’ensemble de ces animaux, a estimé le chercheur Jess Morgan, de l’université du Queensland. ” C’était très surprenant car personne n’a encore vu de requin hybride auparavant. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut imaginer facilement “, a-t-il dit à l’AFP. «C’est l’évolution en direct». Les scientifiques ont étudié 57 spécimens de ces requins hybrides. Les chercheurs effectuaient des travaux au large de la côte est de l’Australie, pour répertorier la faune, lorsque des tests génétiques ont montré que certains requins appartenaient à une espèce donnée alors qu’ils avaient les caractéristiques physiques d’une autre espèce.
” Vivre dans des eaux tempérées ”
Les premiers résultats de l’étude suggèrent que les hybrides sont robustes et parviennent à se reproduire, a ajouté Colin Simpfendorfer, de l’université James Cook, qui a participé aux travaux de recherche. Le requin à pointe noire australien est plus petit que son cousin plus commun et ne peut vivre que dans des eaux tropicales. Ses descendants hybrides ont en revanche été retrouvés à 2.000km vers le sud, dans des eaux beaucoup plus froides. En se reproduisant avec l’espèce commune, le requin australien accroit son habitat naturel, a expliqué Jess Morgan. «Cela permet à des espèces limitées aux eaux tropicales de vivre dans des eaux plus tempérées», a-t-il ajouté.
Si les spécimens hybrides se révèlent plus robustes que leurs parents «de pure race», ils pourraient les remplacer petit à petit, a ajouté Colin Simpfendorfer. «Je ne sais pas si c’est le cas ici, mais nous savons qu’ils sont viables, qu’ils se reproduisent et qu’il y a plusieurs générations d’hybrides», a-t-il déclaré. «Ils semblent être des animaux tout à fait sains».
Ces requins hybrides étaient nombreux, représentant dans certains endroits jusqu’à 20% de la population totale de requins à pointe noire évoluant près des côtes australiennes. Mais ils ne semblent pas pour le moment provoquer une baisse de la population de leurs parents de pure race, a noté Jess Morgan.
Photo prise par NSWDPI et fournie le 3 janvier 2012 par l’Université du Queensland montrant un requin hybride à pointe noire.
2 commentaires
merci phil…
A suivre peu être sur place pour moi l’année prochaine…
Bon voyage
Laurent
Salut THIERRY !
Tout d’abord, Meilleurs Vœux à toi pour cette nouvelle année !
Ahhh…Ça nous fait bien plaisir Thierry, que tu viennes tremper un peu tes palmes sur le site de SP..!
Tes interventions sont toujours les biens venues, surtout pour nous fournir ce type d’info tout à fait étonnante et remarquable !
Mais c’est absolument génial !
Ce magnifique animal qui a traversé les ères et les millénaires, est entrain de faire un fantastique bras d’honneur à notre connerie humaine, à nous pauvres primates que nous sommes, comme tu le dis, irresponsables massacreurs et destructeurs…
Je suis heureux pour cet animal extraordinaire qui est entrain probablement de muter et de s’adapter avec une rapidité fabuleuse (espérons le)… Ce poisson emblématique; un des Chefs d’Equipage de notre vaisseau spatial qu’est notre Planète, nous en sommes, nous les hommes, les passagers (dixit Paul WATSON); va continuer de vivre, d’exister et d’écraser littéralement le bref passage de l’homme sur Terre, par sa capacité à perpétuer et pérenniser l’espèce Squale (croisons les doigts)…
C’est une constatation incroyable que ce changement, que cette adaptation et DARWIN doit jubiler dans sa tombe… !
Merci à toi THIERRY pour ce billet.
Vive Le REQUIN, vive La MER et vive La TERRE !
A Bon Détendeur Salut !