A minuit mercredi soir, les derniers plongeurs sortaient de l’eau… On pourra pas nier que certains auront essayé jusqu’au bout, pendant que d’autres, satisfaits, s’adonnaient déjà depuis longtemps aux happy hours prolongés de bar de l’hôtel. Qui sait, si on découvre vendredi qu’une photo gagnante a été faite à 23:55 ce soir, alors pas de doute, ça valait le coup de rester dans l’eau jusqu’au bout, puisqu’il y a quand même moyen de gagner ici jusqu’à $10’000 avec une seule image!
Avec la fin du shoot-out, les amphibiens caissonnés semblent revenir à une vie plus terrestre. En même temps que les flashs s’éteignent, les bouches s’étirent en bâillements révélateurs, les yeux libérés de leurs viseurs se femrent gentiment… Mais pas le temps de se relâcher, direction la computer room again pour la suite (et fin) du traitement des images.
Le date butoir pour le retour des dernière images est fixée à jeudi matin, autant dire que certains vont passer la nuit devant leurs écrans, bien finaliser tout ça, aller dormir… et se réveiller tr^s tôt pour tout recommencer avant la minute fatidique. On a du mal à l’imaginer, mais en fait une compétition de cette nature est presque plus dure à gérer que les bons veiux concours classiques où on remet ses images au jury dès la sortie de l’eau avant de passer à l’apéro. Ici, le temps disponible pour réaliser les images, la chance de pouvoir les retravailler, la stimulation liée à la compétition et celle non moindre des superbes prix à remporter, font que jusqu’au dernier moment chacun donne tout ce qu’il peut.
La journée de jeudi est donc celle du début des délibérations. Dès vendredi soir, les premiers des 41 prix seront remis, amenant les uns à bondir de joie, tandis que les autres envisageront leur dernière profonde de désespoir… Participer à un concours, c’est comme être amoureux fou : il y a les joies et les peines, bien sûr, mais surtout les émotions partagées qui prennent le dessus sur tout le reste!
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Toujours au taquet Géraldine, Bon courage.