L’aquaphobie touche près d’une personne sur cinq. Il s’agit d’une peur irraisonnée, excessive et disproportionnée de l’eau qui déclenche un stress intense, voire un véritable état de panique.
Les thérapies
comportementales et cognitives (TCC) représentent aujourd’hui le mode de prise en charge psychologique le plus largement reconnu par l’ensemble des approches scientifiques.
Ces thérapies agissent, comme leur nom l’indique, sur des comportements non adaptés à la vie courante et sur les pensées (les cognitions) associées à ces comportements non adaptés.
Il s’agit alors de modifier un comportement inadéquat dans le but que la personne s’améliore le plus rapidement possible (les agissements inadaptés sont combattus et éliminés, les agissements adaptés sont favorisés et renforcés).
L’objectif de cet ouvrage est d’expliquer au
lecteur ce qu’est l’aquaphobie, et surtout d’insister sur le fait qu’il existe des moyens thérapeutiques adaptés et très efficaces pour la
combattre.
Et dans un tel contexte, la plongée sous-marine peut être
un outil très efficace, dont la pratique va permettre au sujet d’appréhender le grand bleu selon une optique rassurante.
LIVRE “LA GESTION DU STRESS ET DE L’AQUAPHOBIE PAR LES TCC – L’APPORT DE LA PLONGÉE SOUS-MARINE”
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2 commentaires
Superbe !!! De notre coté, au cours de tous nos diverses projets “nouvelles technologies appliquées au monde sous-marin”, il s’est révélé à plusieurs reprises que des gens aquaphobes ayant franchi le premier pas de la pisicine, demandent d’eux même à aller voir “dessous”… Baptème de plongée en piscine + Tryton semblent être une combinaison sympa. Evidemment, rien ne remplace la mer et la vie subaquatique, mais hélas, beaucoup n’y ont pas accès… (http://www.virtualdive.com/tryton/)… A voir pendant le salon de la plongée dans le bassin central, et ce serait un plaisir de s’y croiser afin de discuter de cet ouvrage.
Un grand merci à toi Patrick!!! scuba-people.com a été créé exactement pour cela : échanger – découvrir – partager. Merci encore!
Histoire de préciser juste la zone :
Le lac Malawi s’étire sur une longueur approximative de 580 km, alors que sa largeur varie entre 30 et 80 km. C’est l’un des plus grands lacs du monde puisqu’il se place en cinquième position en termes de volume avec 7 775 km3 et en neuvième position en termes de surface avec 29 500 km2.
Un des points importants des caractéristiques physiques de ce lac est que sur 90% de son étendue le fond est à une profondeur de plus de 100 mètres. La profondeur maximale est de 706 mètres pour une profondeur moyenne de 264 mètres.
Le lac Malawi est un lac d’Afrique de l’Est, anciennement appelé lac Nyasa, lac Nyassa ou encore lac Niassa au Mozambique. C’est le plus méridional des lacs de la vallée du rift. Troisième lac africain par sa taille, il occupe le cinquième rang au classement des grands lacs mondiaux en termes de volume. Les rives du lac Malawi se partagent entre trois États : le Malawi, le Mozambique et la Tanzanie.
Une des particularités du lac Malawi est la richesse exceptionnelle de sa faune aquatique, qui comporte plus d’espèces que celle de n’importe quel autre lac. La famille des cichlidés, notamment, presque totalement endémique, est très représentée, avec plus d’un millier d’espèces différentes estimé — on en connaît aujourd’hui environ 800. On trouve dans ce lac, par exemple, deux genres bien connus, les Pseudotropheus et les Labeotropheus (communément appelés Mbuna ou M’buna), qui y sont endémiques. Ce sont des poissons très appréciés par les aquariophiles pour leurs couleurs dignes d’espèces marines, et pour leurs comportements variés et intéressants.
Ce lac est soumis à de fortes variations de température dues au rythme régulier des cycles saisonniers régnant sous cette latitude beaucoup plus australe que celles des lacs Tanganyika et Victoria.