Du rêve à la réalité
Près de 60 mètres de long, 11 mètres de large, trois mâts, des cabines de plus de 20 mètres carrés : le Waow emmènera 18 privilégiés à travers les îles de la Sonde, puis plus tard en mer de Banda ou du côté des îles Rajah Ampat. Construit dans la tradition des navires indonésiens, en bois de fer pour la coque et les superstructures et en teck pour les finitions, le Waow ressemble à un rêve. Celui de son propriétaire, Michel Deville, qui l’a pensé, imaginé, porté pendant des années avant qu’il ne devienne une réalité. “Les aventures d’Henri de Monfreid, explique-t-il, ont bercé mon enfance. Depuis cette époque, j’ai toujours pensé que si je construisais un jour un bateau il serait en bois et que ce serait un boutre de la Mer Rouge”. Sa géographie a évolué, mais le rêve n’a pas changé. “Et mon idée de l’esthétisme se résumant aux seules lignes harmonieuses d’un corps de femme, d’un cheval en liberté et d’un voilier sur la mer, arrivé à un certain âge il ne me restait que le bateau à réaliser !” Et face à ce projet un peu fou, les réactions de ses interlocuteurs étaient toujours les mêmes : un « waow » à la fois admiratif et presque incrédule. Le nom est resté, et le bateau est né.
Construit dans la jungle
C‘est au fin fond de la jungle de Bornéo que Michel Deville et son équipe ont trouvé celui qui serait capable de donner vie au Waow : Hadji Wahub, charpentier de marine qui, raconte Michel, « ne sait pas lire un plan mais connaît son métier ». Et derrière lui, bien plus précieux sans doute que les bancs des écoles, des siècles de savoir-faire et le résultat est là : du beau, du solide, avec des moyens qui semblent presque dérisoires. A trois heures d’avion de Bali, puis 12 à 14 heures de voiture sur des routes défoncées, boueuses, enfin une heure de bateau rapide sur le fleuve, il travaille sur un chantier du bout du monde. “Le Waow, dit Michel Deville, c’est beaucoup de sueur, d’émotions et de larmes…de joie”. Hadji construit la coque, puis le bateau encore nu prend la direction de Bali pour les finitions, la décoration, et l’installation des équipements les plus sophistiqués.
Dans le respect de l’environnement
Il aura fallu pour construire le Waow abattre 150 arbres : et dans un souci de gestion de la ressource, les propriétaires ont proposé de subventionner une opération de reboisement de 10 000 arbres. Et leur démarche environnementale ne s’arrête pas là. Les équipements choisis pour le Waow vont dans le même sens : moteurs marins diesel de la dernière technologie YANMAR à faibles émissions polluantes, système de filtration du fioul pour une diminution des émissions polluantes et une économie de fioul, mats en acier de 45 mètres permettant d’augmenter la voilure et de pouvoir naviguer sans moteurs, cale de nettoyage et de drainage, système de traitement de déchets, système de dessalement de l’eau. En ce qui concerne la plongée proprement dite, les guides sont également intransigeants sur le respect des fonds marins.
Tradition et modernité
Mais respect de l’environnement et tradition n’empêchent pas le luxe et le confort : chaque cabine, dont la plus petite mesure plus de 20 mètres carrés, dispose d’un lit double séparable et d’un coin salon avec canapé et table basse, ainsi que d’un bureau. Chacune est décorée de façon unique, délicate, harmonieuse, dédiée à un artiste ou à un thème (Art Aborigène, Gauguin, Miro, Klimt, Kandinsy). Michel Deville s’est fait plaisir : “j’ai eu l’impertinence, dit-il, de dessiner la déco de A jusqu’à Z dans ses plus petits détails. C’est la seule chose que je me suis égoïstement attribuée en exclusivité”.
Elle dispose bien sûr d’une salle de bain spacieuse, et de tout le confort moderne. Climatisées, certaines ont également une terrasse privative. A bord, internet est disponible et chaque chambre est équipée d’un écran LCD pour visionner films, et documentaires.
Des itinéraires de légende
Les premières croisières auront lieu à partir du mois d’avril 2012, et sillonneront dans un premier temps les Îles de la Sonde. Puis d’autres itinéraires sont prévus, selon un planning annuel qui s’adaptera bien sûr aux saisons et aux conditions de plongée et de navigation. Et les noms donnés aux croisières donnent déjà à rêver : « Epices & Serpents », périple de 14 jours en Mer de Banda, sur les traces des anciens colons hollandais et portugais, venus chercher la muscade et le clou de girofle dans cette partie de l’Indonésie qui regorge d’atolls isolés et d’îlots inhabités que peu de plongeurs ont eu le privilège d’explorer. Ou encore « Contes de dragons », croisière de 9 à 11 nuits entrée autour du Parc National de Komodo et de ses 3 îles principales, Komodo, Rinca et Padar, toutes classées au patrimoine mondial de l’humanité, et qui abritent outre le fameux dragon des coraux exceptionnels, des escadrons de mantas, d’immenses bancs de thons.
Des excursions à terre
Et parce qu’il serait dommage de venir en Indonésie sans goûter au charme des îles, chaque croisière prévoit aussi des excursions à terre : en fonction des itinéraires, vestiges coloniaux, volcan de Banda Neira,villages de pêcheurs ou champs d’épices ajouteront encore au plaisir des yeux et de tous les sens. D’autres activités sont également proposées à bord, kayak de mer, pêche, randonnée palmée, mais aussi massages, relaxation sur le pont principal de 150 mètres carrés, windsurf…
A partir de 3789 €
Retrouvez Michel Deville au salon de la plongée, le samedi 14 janvier de 16 heures à 17 heures. Il vous fera partager les étapes de la construction du bateau, et vous emmènera à la découverte des trésors sous-marins indonésiens.
Et bien entendu pendant la durée du salon chez Abyss représentant officiel & exclusif du WAOW pour la Suisse, la France et la Belgique sur le stand C 31
Et bien entendu pendant la durée du salon chez Abyss représentant officiel & exclusif du WAOW pour la Suisse, la France et la Belgique sur le stand C 31