ORION : ET QUE LA LUMIÈRE SOIT

Après avoir découvert ces petits phares dans les ateliers marseillais de LDY, nous n’avons pu résister et ce fut un réel vrai plaisir de les emmener en voyage avec nous pour les tester… Imaginez un peu! 16 centimètres de long pour un diamètre de six, 650 grammes sur terre et 250 sous l’eau… embarquant 6000 lumens, avec une autonomie de 52 minutes… autant dire que, sur le papier déjà, ce petit éclairage sous-marin semble bien pouvoir être la solution à bon nombre des problèmes que rencontrent tous les vidéastes amphibie.

ORION : TEST DANS L’EAU

Fidèle à notre politique, plutôt que de tenter de vous expliquer par des mots comment se comporte ce petit phare sous l’eau, en voici la vidéo.

Point important, nous avons plongé avec des prototypes. Ceux-ci ont été réalisés en très petite quantité pour que nous les testions en vue d’apporter ensuite toutes les améliorations éventuelles, avant d’aboutir enfin au produit final.

Nos impressions

Ce qui frappe dès qu’on a l’ORION en mains, c’est sa taille… Comment peut-il envoyer 6000 lumens pendant plus de 50 minutes en un si petit volume? L’aluminium anodisé qui compose le fût du phare semble très solide et il est rainuré afin d’assurer une bonne prise en mains, si l’on porte des gants par exemple.

Un vrai plus, c’est son variateur de 0 à 100%, sans crans limitatifs qui imposent telle ou telle puissance. Vous êtes absolument libres de vos choix.

Mais le plus surprenant reste, quand on est sous l’eau et qu’on le met en route, “Jour… Nuit… Jour… Nuit…” comme disait Christian Clavier… Ça envoie énormément de puissance! Et le faisceau est parfaitement circulaire. Avec un objectif de 14 mm, il nous a été possible de couvrir 100% de la prise de vue avec un seul phare. Certes cela demande quelques minutes pour bien ajuster le tir, mais une fois bien réglé, c’est tout bonnement magique.

Un autre avantage, c’est lors du rechargement. En effet, rien à ouvrir si ce n’est le petit bouchon à l’arrière afin d’y brancher un chargeur intelligent. Il suffit de bien rincer le phare à l’eau claire après utilisation et c’est tout. Et la simplicité, nous, on adore.

Les impressions d’un pro : Jerôme Espla

Et oui, les ORION c’était facile. Mais embarquer Jérôme Espla alors là… c’est une autre paire de manches! Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Jérôme est réalisateur sous-marin depuis… depuis… très longtemps… et la liste de ses prix, médailles et statuettes ne tiendrait pas sur cette page. Voilà ce qu’il pense de ce petit phare :

“Dans le cadre de mon activité, l’éclairage sous-marin fait souvent la différence. J’ai des années de pratique à rechercher le phare adapté à chaque situation. Je suis adepte de l’éclairage embarqué avec l’assistance d’un éclairagiste en plus. Deux sources lumineuses, c’est top. J’ai essayé bon nombre de phares en commençant par les mythiques « Subeclair » à la parabole hors-norme, jusqu’aux leds minimalistes en passant par le HID.”

Jérôme Espla (à gauche) avec Pierre Frolla (à droite)

“Aujourd’hui, les caissons deviennent de plus en plus compacts et la taille de l’éclairage doit s’adapter, sans pour autant perdre de sa qualité. Connaissant les Euclia aux 24 000 lumens, j’étais bien curieux de tester les ORION. Test grandeur nature au Mexique, sur un tournage entre les cénotes de Playa del Carmen et les otaries de La Paz. Ce que je recherche dans mon matériel, c’est déjà la robustesse. En tournage, ça cogne, ça tombe, ça frotte, et même ça mord… De ce côté-là, les ORION ont passé l’épreuve sans casse avec cette version monobloc usinée. Niveau qualité de lumière, la température est bien stabilisée à 5000°, ce qui permet d’avoir un beau bleu en arrière plan. La couverture est confortable, avec deux phares, le fisheye passe sans problème, avec un point chaud minime voire inexistant. Le plus de ce phare, son variateur à l’arrière du bloc, qui permet de moduler la lumière même pendant le plan. Un très beau et bon produit, qui risque enfin de remplir mon cahier des charges !!!”

Présentation à sec

En à peine un peu plus de deux minutes, découvrez l’ORION :

En fait, la led utilisée sur l’ORION est exactement la même que celle qui se trouve dans l’EUCLIA 2 et qui délivre 24.000 lumens.

Euclia 2

Afin de pouvoir proposer un mono-bloc avec une autonomie correcte, LDY a fait le choix de continuer avec cette led qu’ils connaissent sur le bout des doigts. Ils l’ont tout simplement bridée à 6.000 lumens.

Après les protos, la série

Suite à ce test, le fabriquant nous a indiqué que les ORION de série allaient être modifiés avec, notamment :

– Rotule positionnée au centre du phare

– Pas de vis avant toujours en place

– Marquage laser de la mi-puissance sur le variateur

– Blocage de sécurité du variateur en position off

– Bouchon arrière noir

COMPARATIF A SEC

Difficile de faire un comparatif lorsque l’on parle de 6000 lumens. La seule option existante sur le marché est la Keldan Video 4X que nous n’avons pas testée, ni même eue entre les mains… Nous nous bornerons donc à indiquer ici les données constructeur.

A titre de comparaison, Light & Motion vient de sortir son nouveau phare vidéo le SOLA Vidéo Pro 8000 qui annonce, lui, 8000 lumens!!!

Mais avec son kilo, son autonomie de 50 minutes et son prix annoncé de 2290 USD$… peut-on vraiment parler de concurrence?

Un dernier point : dès que les nouveaux phares Light & Motion dépassent 2500 lumens, ils sont tous équipés… d’une seule et unique led…

DISPONIBILITE

Comme précisé ci-dessus, le prix de l’ORION est de 995€ TTC pour son lancement. Il reste maintenant au fabriquant à modifier les quelques points évoqués et les phares seront disponibles dès la fin mars prochaine.
Vous souhaitez plus d’infos? Cliquez sur ce lien :
www.plongimage.com