Née en 1983 à Gaomi (Province de Shandong, Chine), Fan Xiaoyan obtient son diplôme de licence de sculpture de l’Académie des Beaux-Arts en 2008, elle réside et travaille à Beijing.
L’acier qui compose cette oeuvre évoque le froid d’un couteau transperçant le corps d’un requin avec cruauté, acte dénué de toute humanité.Les ailerons semblent suspendus dans le vide tel un cochon qui attend d’être vendu à l’état puis consommé. A l’inverse de sa couleur rouge, symbole de vitalité et d’énergie, le requin semble vide d’espoir.Les rayons de lumière traversent les ailerons pour éclairer l’extérieur du requin qui semble au bord de l’explosion, incapable de contenir ces “flammes”.
Cette oeuvre tire la sonnette d’alarme. Si le massacre continue, les requins sont condamnés, puis l’environnement et enfin l’espèce humaine.
3 commentaires
Ca commence enfin à bouger! C’est une très bonne nouvelle! J’ai lu aussi que certains restaurants Chinois avaient enlevé la soupe d’ailerons de Requin de leurs menus … Les choses ne vont pas aussi vite qu’on le souhaiterait mais la persistance de la sensibilisation commence à porter ses fruits! Bonnes raisons pour continuer!!
A plouf! 😉
Ca devient culturel ici… Merci à vous Xtine 😉
Merci Chris !
@Manu : Hé bè c’est bieng ! (pour une fois que ce n’est pas cul-turel …! ok, je sors !)